Quand doit-on mettre un accent sur le e ?
Fondamental :
Il est très fréquent qu'un e sans accent soit utilisé pour noter un "é" ou un "è" :
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Méthode :
L'accentuation du e pour noter un son "é" ou "è" dépend de la nature de la syllabe dans laquelle il se situe :
Si cette syllabe ne se termine pas à l'écrit par une consonne | le e prend un accent | pè-re é-toile fê-te fée |
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Si cette syllabe se termine à l'écrit par une consonne | la présence de cette consonne suffit généralement pour indiquer que l'on a affaire à un "é" ou un "è": le e ne prend pas d'accent | ef-froi es-poir pied nez papier paquet |
Cela signifie notamment qu'il y a deux configurations dans lesquelles on peut être certain qu'il n'y aura pas d'accent :
devant une double lettre, celle-ci devant nécessairement être scindée, avec la première des lettres dans la syllabe du e : bel-le, ver-re, cet-te, ren-ne.
devant un x, dans la mesure où cette lettre représente en fait deux lettres, la première d'entre elles venant clore la syllabe en e et rendant de ce fait tout accent inutile : examen, flexible, vexation
Attention :
Il y a cependant des cas où malgré la consonne finale, un accent est utilisé sur le e :
l'accent circonflexe peut être présent devant une consonne qui ne se prononce pas : prêt
dans les syllabes finales terminées par un s qui n'est pas un s de pluriel : après, congrès, abcès, etc. Dans cette configuration, le e prend systématiquement un accent grave.
si le s en question est un s de pluriel, le mot conserve l'accent qu'il avait au singulier : blé/blés, fée/fées, prêt/prêts.
Attention :
Il y a deux cas où malgré l'absence de consonne finale venant clore la syllabe, on ne trouve pas d'accent :
papeterie qui se décompose en syllabes pa-pe-te-rie et où rien ne vient expliquer l'absence d'accent.
féerie ou féerique qui se décompose en syllabes fé-e-rie (ou fé-e-ri-que) et où rien ne vient expliquer l'absence d'accent sur la syllabe -e-, hormis la gêne à placer deux accents successifs.