Exercice : Entraînez-vous à placer les accents [Des accents sur les e]

Exercice : Entraînez-vous à placer les accents

Essayez : dans l'extrait qui suit, remplissez les trous par e, é ou è.

Faites l'exercice sans crainte : vous ferez certainement des erreurs au début, mais tout est expliqué dans le corrigé.

N'oubliez pas de cliquer sur Correction en haut de l'écran pour vérifier vos réponses.

Et dans la reprise qui suit le corrigé, vous trouverez toutes les explications dont vous avez besoin pour rectifier vos erreurs.

Vous pourrez alors refaire l'exercice avec moins d'erreurs !

Vous trouvez ci-dessous l'extrait bien orthographié, suivi d'un récapitulatif des raisonnements à tenir pour décider de la présence ou non d'un accent sur le e. Pour obtenir des explications adaptées à chacun des mots proposés, il vous suffit de cliquer sur les mots qui vous intéressent.

La date de la signature de l'accord, le vingt-sept^[1] juin,

à la veille^[2] de l'ouverture^[3] des^[4] festivals^[5],

a fait certes^[6] l'objet^[7] de critiques acerbes^[8] (et singulièrement^[9] éprouvantes^[10]),

néanmoins^[11] diverses^[12] considérations^[13] de calendrier^[14]

(tenue du congrès^[15] d'une grande organisation syndicale, déroulement^[16] du festival^[5] de Cannes,

discussion devant le Parlement du projet^[17] de loi sur les^[18] retraites)

avaient déjà^[19] contribué^[20] à retarder^[21] la discussion.

Compte tenu de l'existence^[22] d'une période^[23] de transition de 3 à 9 mois,

si les^[18] débats^[24] avaient été^[25] reportés^[26]

cela aurait abouti à reporter perpétuellement^[27] une réforme^[28] essentielle^[29].

On peut reprendre sous forme de tableau les grandes lignes du raisonnement qui permet de choisir ou non de placer un accent sur le e pour transcrire un son "é" ou "è" :

S'il est dans une syllabe qui n'est pas terminée à l'écrit par une consonne			e prend un accent aigu, grave ou circonflexe (ex: état/lève/fête)
S'il est dans une syllabe terminée à l'écrit par une consonne	Si c'est une syllabe de fin de mot terminée par s	S'il ne s'agit pas d'un s de pluriel	e prend un accent grave (ex: près)
	Si c'est une syllabe de fin de mot terminée par s	S'il s'agit d'un s de pluriel	e prend un accent aigu - qu'il prenait déjà au singulier (ex : blé/blés)
	Si ce n'est pas une syllabe de fin de mot terminée par s		e ne prend pas d'accent (ex : effort/exemple)

Vous constatez que la présence d'accent dépend donc crucialement de la forme de la syllabe dans laquelle apparaît ce son "é" ou "è" : si l'on met à part le cas des syllabes de fin de mot terminées par un s, l'accent est superflu dans les syllabes terminées par une consonne.

Il faut donc que vous sachiez identifier les syllabes dans un mot. Vous savez le faire parce que vous savez placer correctement les tirets quand vous coupez un mot pour aller à la ligne : on ne coupe jamais à l'intérieur d'une syllabe, toujours à la frontière de deux syllabes.

Si vous voulez néanmoins vérifier que vous savez, allez à la fiche Segmenter en syllabes qui suit : elle récapitule les principes à retenir pour segmenter un mot en syllabes.

Notes

sept
Il s'agit d'un mot d'une seule syllabe, et cette syllabe se prononce avec un "t" final, et s'écrit avec la suite de consonnes pt : le e ne prend pas d'accent.
veille
A l'écrit, ce mot comporte deux syllabes veil-le : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; en effet, le découpage vei-lle ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par ll ; la coupure se portera donc entre les deux l, d'où le découpage veil-le.
La syllabe veil se terminant avec une consonne, cette consonne suffit à ce que la voyelle se prononce "è" : le e ne prend pas d'accent.
ouverture
A l'écrit, ce mot comporte quatre syllabes ou-ver-tu-res : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, le découpage ve-rtu ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par rt ; la coupure se portera donc entre r et t, d'où le découpage ouver-tures.
La syllabe ver se terminant avec une consonne, cette consonne suffit à ce que la voyelle se prononce "è" : le e ne prend pas d'accent.
des
A l'écrit, ce mot d'une seule syllabe se termine par un s. En l'occurrence, ce s est une marque de pluriel. Dans la mesure où il s'agit d'un s de pluriel, on aurait pu avoir un accent sur le e qui précède si cet accent avait été là au singulier, indépendamment du s donc. Mais le singulier de des est du ou de la : c'est la co-présence de e et s qui produit le son "è". Il n'y a dès lors pas de raison de placer un accent sur ce e : le s suffit à indiquer la prononciation en "è".
festivals
Ce mot comporte trois syllabes fes-ti-vals : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, le découpage fe-sti ne serait pas retenu bien qu'il soit possible ; s'il existe à l'initiale des mots (stop, stance, statut, etc.), on tend à l'éviter par ajout de ce que l'on appelle une prothèse (studieux > étude ; statut > état) ; en milieu de mot, on l'évite en rapportant le s à la syllabe qui précède, ce qui correspond au découpage fes-tivals.
La syllabe fes se terminant avec une consonne, cette consonne suffit à ce que la voyelle se prononce "è" : le e ne prend pas d'accent.
certes
A l'écrit, ce mot comporte deux syllabes cer-tes : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; en effet, le découpage ce-rtes ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par rt ; la coupure se portera donc entre r et t, d'où le découpage cer-tes.
La syllabe cer se terminant avec une consonne, cette consonne suffit à ce que la voyelle se prononce "è" : le e ne prend pas d'accent.
objet
Le mot objet se terminant par la consonne t à l'écrit, cette consonne finale suffit à indiquer la prononciation "é" ou "è" (variable selon les locuteurs et selon les occasions) sans qu'il soit nécessaire d'ajouter un accent pour le marquer : les syllabes en e qui se terminent par une consonne muette ne prennent pas d'accent, à l'exception du cas où cette consonne est un s (où il y a parfois un accent grave comme dans procès, après, etc.).
acerbes
A l'écrit, ce mot comporte trois syllabes a-cer-bes : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; en effet, le découpage ce-rbes ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par le groupe consonantique rb ; la coupure se portera donc entre r et b, d'où le découpage cer-bes.
La syllabe cer se terminant avec une consonne, cette consonne suffit à ce que la voyelle se prononce "è" : le e ne prend pas d'accent.
singulièrement
Ce mot comporte cinq syllabes sin-gu-liè-re-ment (ou six si l'on décompose liè en li-è ce qui pourrait être possible dans un poème ou une chanson): on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, au point qui nous intéresse, le découpage liè-re s'impose, dans la mesure où une syllabe peut tout à fait commencer par r ; la coupure se portera donc entre è et r, d'où le découpage singuliè-rement.
La syllabe liè se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle se prononce "è" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent grave.
éprouvantes
A l'écrit, ce mot comporte quatre syllabes é-prou-van-tes : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne, notamment entre é et prou ; en effet, contrairement à ce que l'on a vu pour les suites rb et rt, la suite de consonnes pr constitue bien un groupe consonantique possible en début de syllabe, et l'on préfère nettement é-prou à ép-rou avec un p difficile en fin de syllabe.
La première syllabe est donc constituée de la seule voyelle é. Dans la mesure où elle ne se termine pas par une consonne susceptible d'indiquer que cette voyelle se prononce "é", un accent est nécessaire pour le marquer, en l'occurrence l'accent aigu.
néanmoins
Ce mot comporte trois syllabes né-an-moins : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, au point qui nous intéresse, le découpage né-an s'impose, dans la mesure où l'on a deux voyelles de suite (é et an) et où il y a toujours autant de syllabes que de voyelles, les voyelles étant les noyaux des syllabes ; en l'occurrence la seconde syllabe est réduite à la voyelle an qui constitue son noyau.
La syllabe né qui précède se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle est "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
diverses
A l'écrit, ce mot comporte trois syllabes di-ver-ses : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, au point qui nous intéresse, le découpage ve-rses ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par rs ; la coupure se portera donc entre r et s, d'où le découpage diver-ses.
La syllabe ver se terminant avec une consonne, cette consonne suffit à ce que la voyelle se prononce "è" : le e ne prend pas d'accent.
considérations
Ce mot comporte cinq syllabes con-si-dé-ra-tions (ou six si l'on décompose tions en ti-ons ce qui pourrait être possible dans un poème ou une chanson): on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, au point qui nous intéresse, le découpage dé-ra s'impose, dans la mesure où une syllabe peut tout à fait commencer par r ; la coupure se portera donc entre é et r, d'où le découpage considé-rations.
La syllabe dé se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle est "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
calendrier
Le mot calendrier se terminant par la consonne r à l'écrit, cette consonne finale suffit à indiquer la prononciation "é" sans qu'il soit nécessaire d'ajouter un accent pour le marquer : les syllabes en e qui se terminent par une consonne muette ne prennent pas d'accent, à l'exception du cas où cette consonne est un s (où il y a parfois un accent grave comme dans procès, après, etc.).
congrès
A l'écrit, la syllabe qui nous intéresse se termine par un s : congrès. En l'occurrence, ce s n'est pas une marque de pluriel : il est fixe et fait partie du mot lui-même (un congrès / des congrès).
Or les syllabes de fin de mot qui se terminent par un s fixe prennent toujours un accent grave (congrès, très, abcès, etc.)
déroulement
A l'écrit, ce mot comporte quatre syllabes dé-rou-le-ment : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, au point qui nous intéresse, le découpage dé-rou s'impose, dans la mesure où une syllabe peut tout à fait commencer par r ; la coupure se portera donc entre é et r, d'où le découpage dé-roulement.
La syllabe dé se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle est "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
projet
Le mot projet se terminant par la consonne t à l'écrit, cette consonne finale suffit à indiquer la prononciation "é" ou "è" (variable selon les locuteurs et selon les occasions) sans qu'il soit nécessaire d'ajouter un accent pour le marquer : les syllabes en e qui se terminent par une consonne muette ne prennent pas d'accent, à l'exception du cas où cette consonne est un s (où il y a parfois un accent grave comme dans procès, après, etc.).
les
A l'écrit, ce mot d'une seule syllabe se termine par un s. En l'occurrence, ce s est une marque de pluriel. Dans la mesure où il s'agit d'un s de pluriel, on aurait pu avoir un accent sur le e qui précède si cet accent avait été là au singulier, indépendamment du s donc. Mais le singulier de les est le ou la : c'est la co-présence de e et s qui produit le son "è". Il n'y a dès lors pas de raison de placer un accent sur ce e : le s suffit à indiquer la prononciation en "è".
déjà
Ce mot comporte deux syllabes dé-jà : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne, dans la mesure où la syllabe qui suit é peut tout à fait commencer par j ; la coupure se portera donc entre é et j, d'où le découpage dé-jà.
La syllabe dé se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle est "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
contribué
Ce mot étant le participe passé du verbe contribuer qui est un verbe du 1er groupe, il se termine par un é. Ce é doit nécessairement porter un accent dans la mesure où il n'y a pas de consonne finale pouvant indiquer qu'il s'agit bien à l'oral d'un "é" et non pas d'un "e".
retarder
Le verbe à l'infinitif retarder se terminant à l'écrit par la consonne r de l'infinitif, cette consonne finale suffit à indiquer la prononciation "é" sans qu'il soit nécessaire d'ajouter un accent pour le marquer : les syllabes en e qui se terminent par une consonne muette ne prennent pas d'accent, à l'exception du cas où cette consonne est un s (où il y a parfois un accent grave comme dans procès, après, etc.).
existence
Dans la mesure où la lettre x représente en fait deux consonnes - ici "g" et "z" : prononcer existence = "egzi" -, et dans la mesure où ces deux consonnes ne peuvent pas tenir lieu de groupe consonantique en tête de syllabe - prononcer "gzi" : on ne voit pas une syllabe commencer ainsi en français -, l'une des consonnes termine la syllabe précédente -"eg" - et l'autre sert d'attaque à la syllabe suivante -"zi". Il est de ce fait difficile de couper avant ou après le x, et quoique l'usage soit alors de couper avant, les deux consonnes représentées par ce x sont en fait réparties entre les deux syllabes : "eg"- "zi".
La syllabe "eg" se terminant par conséquent par une consonne (ce "g" qui forme la première partie de ce que note x), il n'est pas nécessaire de mettre un accent pour obtenir le son "è".
De manière générale, dans la mesure où la lettre x note deux consonnes, les e suivis d'x ne prennent jamais d'accent.
période
A l'écrit, ce mot comporte trois syllabes pé-rio-de : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, au point qui nous intéresse, le découpage pé-rio s'impose, dans la mesure où une syllabe peut tout à fait commencer par r ; la coupure se portera donc entre é et r, d'où le découpage pé-riode.
La syllabe pé se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle est "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
débats
Ce mot comporte deux syllabes dé-bats : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne, dans la mesure où la syllabe qui suit é peut tout à fait commencer par b ; la coupure se portera donc entre é et b, d'où le découpage dé-bats.
La syllabe dé se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle est "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
été
Ce mot comporte deux syllabes é-té : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne, dans la mesure où aucun groupe consonantique ne vient compliquer le découpage, et où la syllabe qui suit é peut tout à fait commencer par t, avec une coupure donc entre é et t.
La syllabe é est constituée d'une seule voyelle. En particulier, elle ne se termine pas par une consonne susceptible d'indiquer que cette voyelle se prononce "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
reportés
Parce qu'il s'accorde avec le sujet les débats, ce participe reportés se termine à l'écrit par un s marquant le pluriel. Dans la mesure où il s'agit d'un s de pluriel, indépendant du participe lui-même, il y a un accent sur le e qui précède dès lors que cet accent se trouve déjà au singulier. C'est bien le cas ici où reporté (participe passé d'un verbe du 1er groupe) comporte un é final, avec un accent aigu qui doit dès lors se maintenir au pluriel.
perpétuellement
A l'écrit, ce mot comporte cinq syllabes per-pé-tuel-le-ment (ou six si l'on choisit de compter deux syllabes pour tu-el ce qui est toujours possible, notamment dans les chansons ou les poèmes) : on vérifie pour chaque syllabe que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, aux points qui nous intéressent :
- le découpage pe-rpé ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par le groupe consonantique rp ; la coupure se portera donc entre r et p, d'où le découpage per-pé ;
- le découpage pé-tuel s'impose, dans la mesure où il n'y a pas là de groupe consonantique et où une syllabe peut tout à fait commencer par t ; la coupure se portera donc entre é et t ;
- le découpage tue-lle ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par la double lettre ll ; la coupure se portera donc entre les deux l, d'où tuel-le.
Les syllabes per et tuel se terminant par une consonne, cette consonne suffit à ce que la voyelle se prononce "è" : le e ne prend pas d'accent.
La syllabe pé se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle est "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
réforme
A l'écrit, ce mot comporte trois syllabes ré-for-me : on vérifie que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, au point qui nous intéresse, le découpage ré-for s'impose, dans la mesure où il n'y a pas de groupe de consonnes et où rien ne s'oppose à ce qu'une syllabe commence par f ; la coupure se portera donc entre é et f, d'où le découpage ré-forme.
La syllabe ré se terminant par une voyelle, il n'y a pas de consonne en fin de syllabe pour indiquer que cette voyelle est "é" : il faut par conséquent le marquer à l'aide d'un accent sur le e, en l'occurrence l'accent aigu.
essentielle
A l'écrit, ce mot comporte quatre syllabes es-sen-tiel-le (ou cinq si l'on choisit de compter deux syllabes pour ti-el ce qui est toujours possible, notamment dans les chansons ou les poèmes) : on vérifie pour chaque syllabe que c'est bien ainsi qu'on le décomposerait si l'on avait à le segmenter pour aller à la ligne ; notamment, aux points qui nous intéressent :
- le découpage e-ssen ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par une double lettre ss ; la coupure se portera donc entre les deux s, d'où es-sen ;
- le découpage tie-lle ne serait pas possible dans la mesure où une syllabe ne peut pas commencer par la double lettre ll ; la coupure se portera donc entre les deux l, d'où tiel-le.
Les syllabes es et tiel se terminant par une consonne, cette consonne suffit à ce que la voyelle se prononce "è" : le e ne prend pas d'accent.