Exercice : Titrer les textes informatifs
Vous avez vu comment titrer un passage, un bref extrait, une page. Vous avez vu comment passer de la compréhension du texte à son titrage. A vous de jouer maintenant : il vous faut titrer un article entier. Il y a plusieurs possibilités parmi celles qui vous sont proposées.
Et pour trouver le ou les bons titres ... commencez par vous demander de quoi l'article parle, et ce qu'il en dit.
1.
Tour à tour "voiture du peuple" sous le régime nazi, symbole du miracle économique allemand et porte-drapeau de la génération hippie, la légendaire petite Coccinelle de Volkswagen cesse définitivement d'être produite mercredi, après sept décennies d'existence et plus de 21 millions d'exemplaires vendus dans le monde. La dernière "Cox" sort le 30 juillet de la chaîne de montage de l'usine mexicaine de Puebla, sous les traits d'une "ultime édition" bleu ou beige crème, produite à 3.000 exemplaires. Un dernier hommage avant l'inéluctable mise à la retraite de la doyenne de la gamme Volkswagen : faute de demande, le modèle en forme d'œuf n'était déjà plus fabriqué en Europe depuis 1978. Même au Mexique, où circulent encore plus de 80.000 taxis-scarabées, l'étoile du sympathique petit "coléoptère" a pâli : ces derniers temps, seules un millier par mois trouvaient preneur. A la demande d'Hitler La sortie de route de la Coccinelle ne manque cependant pas de provoquer des pincements au cœur à ses nombreux fans, qui racontent à l'envi son histoire agitée. En 1934, Hitler se met en tête d'offrir aux Allemands une automobile à prix raisonnable. Il passe commande au génial ingénieur Ferdinand Porsche, qui élabore des prototypes avant de lancer le premier modèle en 1939. Lorsque la guerre éclate, la petite voiture ronde est réquisitionnée sur le front par l'armée allemande. La production civile reprend dès 1945, sous l'impulsion des Alliés. VW propose bientôt une version cabriolet, et dix ans plus tard, la millionième Cox sort des chaînes de montage. (...) Voiture de John Lennon Mais la véritable consécration vient dans les années 60. Le Beatle John Lennon fait sienne la petite voiture aux courbes arrondies et Andy Warhol la transforme en icône pop-art, en déclinant sa photo sur le modèle de sa fameuse "Marylin". En 1968, le film de Walt Disney "Un amour de Coccinelle", qui met en scène les aventures de la très humaine auto "Herbie", achève d'en faire un monstre sacré. Les ventes aux États-Unis s'envolent: au sommet de sa gloire, elle est conduite par quatre millions d'Américains. (...) Mais malgré son succès, la Cox finit par accuser le poids des années. Même ses plus grands adeptes critiquent son appétit en carburant, sa tenue de route fantaisiste et son freinage un peu trop discret. Fan-clubs Toujours restée fidèle à sa ligne d'origine, l'auto mythique s’essouffle face à la concurrence et amorce un déclin inexorable à la fin des années 70. Le coup fatal lui est d'abord porté par la Golf, qui lui vole la vedette chez VW en 1974, puis par la "New Beetle", version très "relookée" du modèle vétéran introduite en 1998. Condamnés à l'extinction, ses phares ronds et son capot bombé n'en resteront pas moins une légende difficile à effacer, comme en témoigne l'existence de centaines de fan-clubs, du Vieux Continent à l'Amérique latine. En Allemagne, 85.000 irréductibles roulent encore en "Kaefer" (Scarabée), et "la majorité d'entre eux ne s’assoiraient pour rien au monde dans une autre voiture", affirme Nicolas Rosenow, seul importateur de Cox en Allemagne. Son entreprise munichoise, Omnicar, a déjà reçu plus de 200 commandes pour l'"ultime édition", qu'elle vend 13.000 euros. Ces clients, "de la jeune fille de 18 ans au retraité de 85 ans", n'ont pour la plupart jamais possédé de Kaefer auparavant. "C'est sans doute leur dernière chance de toucher le mythe", conclut l'homme d'affaires.
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Le thème principal de l'article est la fin de la production de la célèbre "voiture du peuple". Les réponses 1 et 4 sont les propositions les plus pertinentes car elles traduisent cette idée de fin ou d'achèvement. Les trois autres propositions n'impliquent pas obligatoirement l'idée d'arrêt de la production. Elles sont axées sur le succès et l'histoire de la Coccinelle.
2.
Après des années de vaches maigres, les métiers de la communication reviennent peu à peu en grâce. Une nouvelle dynamique qui profite surtout aux spécialistes du numérique. 73.470... selon l'enquête "Besoins en main d'œuvre" de Pôle emploi, c'est le nombre de projets de recrutements de professionnels de la communication que les entreprises françaises souhaitaient réaliser en 2017. Si ce volume n'est sans doute pas suffisant pour offrir des opportunités à l'ensemble des débutants dans ce secteur, il témoigne de la reprise d'une filière longtemps sinistrée. Car depuis toujours, en cas de conjoncture maussade, ce sont les budgets destinés à la communication qui sont revus à la baisse en premier. Et parfois de manière drastique. Aujourd'hui, avec la reprise, le ciel semble à nouveau se dégager. Mais ce n'est pas la seule raison de l'embellie : la transformation numérique y est aussi pour beaucoup. "Les consommateurs sont de mieux en mieux informés. Il est donc stratégique pour les entreprises de mieux les connaître et de leur proposer une communication de plus en plus ciblée, sur tous les types de supports. D'où la nécessité de recruter des spécialistes, le plus souvent issus de formations bac+5", analyse Claire Romanet, dirigeante d'Elaée, un cabinet de recrutement spécialisé dans la communication, le digital et le marketing. Bonne nouvelle donc : il y a des opportunités pour les jeunes pros de la communication. "Elles se situent principalement en agences, qui recrutent en volume", précise Sacha Kalusevic, directeur senior du cabinet de recrutement Page Personnel. "La plupart des jeunes diplômés y font leurs armes, l'avantage étant d'y acquérir une certaine polyvalence et d'être au fait des tendances et des dernières innovations. Mais il y a aussi des postes dans les grandes entreprises", complète Thomas Dufournaud, cofondateur de Mushroom, cabinet de chasseur de têtes spécialisé dans la communication et le digital. (...)
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L'idée-clé de cet article est condensée dans le "chapeau" de l'article. Le chapeau est un texte généralement court, présenté en plus gros, et en caractères gras, précédant le corps d'un article de presse et dont le but est d'en encourager la lecture, par exemple en résumant le propos qui va être développé. Le chapeau de l'article proposé met en relation la nouvelle dynamique des métiers de la communication et le domaine du numérique. C'est la transformation de ce domaine qui est en grande partie responsable du nouvel essor des métiers de la communication.
Les propositions 1 et 4 n'utilisent que l'un des aspects de la thématique développée dans l'article : la transformation ou l'essor du numérique. Le titre proposé sous 3 est trop vague car la relation entre communication et numérique n'est pas placée dans le contexte professionnel.
La bonne réponse est donc : Métiers de la communication : avantage aux pros du digital (réponse 2).
.. et pour finir
Si les produits sont de qualité, l'apport de viande, de pâtes, de tomates en sauce fournit un ensemble de protéines de bonnes valeurs biologiques, de l'amidon, différentes vitamines du groupe B, et du lycopène et des fibres dans les tomates cuites. La moyenne d'apport calorique est de 140 kcal pour 100g, ce qui est acceptable pour des portions moyennes commercialisées de 200 à 250 g (soit 300 à 400 kcal). Il faut bien sûr choisir de préférence des préparations sans ajout de diverses sauces, dont les "béchamels" industrielles souvent bien suspectes.
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Dans cet extrait, c'est l'auteur-nutritionniste qui prend la parole. Il donne son avis sur les valeurs nutritives des lasagnes. Les informations données ne répondent ni au titre "L'histoire des lasagnes", ni à celui de "Secrets de fabrication". Ce sont notre expérience de lecteur et notre compétence discursive (en fonction du titre proposé, nous attendons un certain type d'information), qui nous permettent d'éliminer les réponses 1 et 2.
Quant à la réponse 3, même si l'auteur mentionne les apports caloriques qui figurent sur les étiquettes, il ne donne aucune consigne concernant le déchiffrage des indications inscrites sur les étiquettes des produits.