XXe-XXIe siècles
Cette période voit se développer l’occitanisme, parfois en réaction contre la tendance du Félibrige à demeurer figé dans le culte du Maître de Maillane. Parmi les auteurs contemporains, certains, comme Charles Galtier, appartiennent à la tradition mistralienne. Nous aurions aimé faire figurer dans cette première ébauche d’anthologie l’immense poète provençal qu’est Max-Philippe Delavouët. Cela ne nous a pas été possible, faute d’autorisation des ayant-droit.
Un accent particulier a été mis sur cette période contemporaine, qui montre la vitalité de la littérature d’oc.
XIXe siècle
Cette période connaît la seconde renaissance, que l’on s’accorde à voir notamment représentée par la figure de Mistral et le mouvement du Félibrige, fondé en 1854. Mais la renaissance mistralienne a été précédée par quelques belles réussites littéraires et certaines œuvres se sont développées à sa marge. C’est pourquoi une place est consacrée à des auteurs comme Jasmin ou Gelu.
Ancien Régime
Pendant plusieurs siècles l’écrit littéraire d’oc s’est fait plus discret sans jamais cesser toutefois d’exister. Une première renaissance – souvent qualifiée de « baroque » – se produit entre 1560 et 1660. Plusieurs foyers littéraires se développent, notamment en Gascogne, en Provence ou autour de Toulouse.
Le siècle suivant, en apparence moins riche, a vu naître de grands auteurs comme l’abbé Jean-Baptiste Fabre dont l’œuvre d’inspiration burlesque fut remarquée par Emmanuel Leroy-Ladurie.
Moyen Âge
Les XIIe et XIIIe siècles, âge d’or de la littérature occitane, c’est le temps des troubadours, dont la poésie se répand dans l’Europe tout entière. Cependant malgré une abondante littérature critique sur la question, les clichés qui voudraient assimiler les troubadours à des sortes de chanteurs ambulants allant de château en château interpréter leurs textes perdurent en France en particulier. Il s’agit là de la confusion entre le trobador, celui qui compose (trouve) à la fois le son (la musique) e le mot (les paroles) et le joglaire (le jongleur, l’interprète). Les troubadours, souvent de noble extraction, sont de grands poètes.