
Yves Rouquette
© Photo : Georges Souche
Yves Rouquette est né à Sète en 1936 dans une famille modeste d’origine aveyronnaise. Son père travaillait aux chemins de fer et sa mère dans une petite épicerie. L’occitan était présent dans les conversations des parents qui s’adressaient en français à leurs deux fils, Yves et Jean (connu sous le nom de plume de Joan Larzac, voir sur ce site).
Pendant la guerre les enfants sont envoyés au pays d’origine, près de Camarès, en Aveyron où la langue est bien vivante, une langue qu’Yves parle avec un personnage qu’il nommera Estòqui dans son récit d’inspiration autobiographique Lo poèta es una vaca.
La prise de conscience se fait au collège de Sète où Yves, âgé d’un peu plus de 10 ans, entend la langue lors d’un cours de littérature donné par Robert Lafont. Révélation qui lui procure une violente émotion, maintes fois racontée par les deux protagonistes. Dès lors, la défense de la langue occitane, jamais séparée de la volonté d’émergence du peuple qui la porte, vont faire l’essentiel de son projet de vie. Devenu enseignant de lettres, Rouquette vit de longues années à Béziers avec son épouse Maria Rouanet, où il fonde la maison de disques Ventadorn et crée le Centre International de Documentation Occitane (CIDO), devenu le CIRDOC (http://www.locirdoc.fr/) avant de retrouver, au moment de la retraite, le pays aveyronnais d’origine.
Les premiers textes poétiques publiés, en 1958 (L’Escriveire public) et 1959 (Lo mal de la tèrra), se font tour à tour cri et caresse, expression de la douceur des choses et des êtres, et de la révolte nécessaire. Toute l’œuvre littéraire d’Yves Rouquette révèle une attention constante au monde et au langage des humbles ; elle est la quête incessante de la parole du peuple et s’en nourrit au point de devenir la voix même de ce peuple, dans une démarche obstinée d’« écrivain public », malgré l’évidence de la mort, comme il l’exprime dans le poème liminaire de L’escritura, publica o pas. Poèmas 1972-1987, IEO « Messatges », 1988, p. 6-7 :
Un còp èra, aviam
Nòstra taula quilhada
A la paret dels cementèris
Uèi escrivèm dins d’ostalses barrats,
Aseptisats e insonòrs,
sens degús per nos dire :
« Escriu aiçò, e aiçò, e aiçò… »
Empacha pas los defuntats
de nos faire de vesitas discrètas,
nimai los vius de cridar al secors
entre nòstras patas de moscas.
Autrefois nous dressions nos tréteaux
contre les murs des cimetières
Maintenant nous n’écrivons plus
qu’à l’intérieur de nos maisons fermées,
aseptisées et insonores
et personne ne vient nous dire :
« Écris-moi ça, et ça, et ça. »
Ça n’empêche pas les défunts
de nous faire des visites discrètes
ni les vivants d’appeler au secours
du fond de nos pattes de mouche.
Ces humbles, ce sont souvent ceux de ce petit univers aveyronnais où il choisit de s’installer après sa retraite, ce Pont de Camarès qui inspira les beaux portraits de Ponteses (1976). C’est Estòqui, dont nous avons déjà parlé. Ce sont les portraits dessinés dans l’humble cadre du quotidien qui émaillent les deux volumes de L’Ordinari del mond. Ce sont aussi les personnages du roman historique Lengadòc roge, premier (et seul) volume de ce qui devait être une longue saga. Le livre gravite autour de la date de 1851, au moment des luttes contre le coup d’état de Louis Napoléon telles qu’elles sont vécues par des personnages du Biterrois populaire.
Cette attention au peuple refuse cependant le pittoresque, comme le dit le poème « Fidèls » (Roèrgue, si, p. 92-93) :
Siam pas
De poètas païsans
Avèm pas d’esclòps a pausar
A la pòrta de cap de bòria…
Nous ne sommes pas
des poètes paysans
Nous n’avons pas de sabots à poser
à la porte d’aucune ferme.
Malgré un certain désenchantement, dû autant à des épreuves personnelles qu’à l’échec de son projet occitaniste qu’on peut, sans le trahir, qualifier de nationaliste, il ne cessa de publier jusqu’à sa mort en janvier 2015, ni d’intervenir dans des manifestations publiques où se manifestaient tour à tour sa finesse, sa sensibilité, sa grande culture et sa verve volontiers provocatrice et populaire, voire populiste.
Quand je parle
Quand je parle
amour et honte ou révolte
je n’ai pas besoin de hausser le ton
Au dedans
de ce peuple écorché
je n’ai jamais cessé d’aller
d’éblouissement en éblouissement
devant son honnêteté
sa patience
sa force souterraine paisible et terrible
et ce cri
et ce cri qui monte
même des bouches fermées
de tous les fonctionnaires du froid
Quand parli
Quand parli
amor vergonha o revòlta
ai pas besonh d’auçar la votz
Al dintre
d’aqueste pòble escorgat
ai pas jamai quitat d’anar
d’esbleugiment en esbleugiment
davant son onestetat
sa paciéncia
sa fòrça josterrana pasibla e terribla
e aquel crit
e aquel crit que monta
e mai de las bocas clavadas
de totes los foncionaris del freg
Legit per l’autor. Es un tròç illustrat d’una lectura bilingua de tres quarts d’ora que donèt Ives Roqueta a l’Estivada de Rodés de 2012, a partir d’una òbra editada per l’associacion Cap l’Òc de Sant-Africa : Diusses primièrs.
En juillet 2012, lors du festival de l’Estivada, dans la cour du musée Fenaille de Rodez où sont exposées les statues-menhirs d’Aveyron, Yves Rouquette a lu de larges extraits – en occitan et en français – de sa suite poétique Diusses primièrs, éditée, ainsi que Lo Cant dels millenaris, par l’association Cap l’Òc de Saint-Affrique. En mémoire de cette lecture qui avait suscité une grande émotion dans le public, comme un moment de grâce où le temps semblait suspendu, nous avons jugé intéressant d’en donner ici une captation audio. | 39:37
Yves Rouquette – Publications
Yves Rouquette – Poésie
- 1958 : L’escrivèire public, Toulouse, IEO.
- 1959 : Lo mal de la tèrra, Movement de la Joventut Occitana.
- 1968 : Òda a sant Afrodisi, Toulouse, IEO.
- 1969 : Breiz Atao, avec E. Espieu et J. Larzac, Toulouse, IEO.
- 1969 : Roèrgue, si, Ardouane (34), 4 Vertats.
- 1969 : Messa pels pòrcs, Ardouane (34) , 4 Vertats.
- 1972 : Los Negres, siam pas sols, Ardouane (34) 4 Vertats.
- 1972 : Roèrgue, si ; Òda a sant Afrodisi ; Messa pels pòrcs, Honfleur-Paris, Pierre-Jean Oswald.
- 1972 : Quand lo sang es tirat, lo cal beure, Villeneuve-sur-Lot, Forra-borra.
- 1973 : Vila dubèrta, Villeneuve-sur-Lot, Forra-borra.
- 1974 : Lo fuòc es al cementèri, Toulouse, IEO.
- 1975 : Joan sens tèrra, Villeneuve-sur-Lot, Forra-borra.
- 1976 : Ponteses, Villeneuve-sur-Lot, Forra-borra.
- 1977 : Lo castel dels cans, Montpellier, CEO.
- 1988 : Misericòrdias, La Talvera.
- 1988 : Dels dos principis, Fernand Gautier.
- 1988 : L’Escritura, publica o pas, Toulouse, IEO.
- 1992 : Cellula XIII, Hyères, Les Cahiers de Garlaban.
- 2004 : Le Chant des millénaires, version française d’Yves Rouquette, dans Auteurs en scène, Montpellier, Presses du Languedoc.
- 2005 : Lemosin’s blues, Toulouse, Letras d’òc.
- 2005 : Pas que la fam / La faim, seule. 1958-2004, Toulouse, Letras d’òc.
- 2007 : El, Jòb, Toulouse, Letras d’òc.
- 2013 : Lo cant dels millenaris, seguit de Dieusses primièrs, Saint-Affrique, Cap l’Òc.
Yves Rouquette – Prose
- 1967 : Lo poèta es una vaca, Lo libre occitan, 1967. Réédition Cap l’Òc, Sant Africa, 2013.
- 1968 : La Paciéncia, Toulouse, IEO.
- 1970 : Made in “France”, Toulouse, IEO.
- 1977 : Lo trabalh de las mans, Toulouse, IEO.
- 1979 : Lo peis de boès dins lo metrò, Enèrgas, Vent terral.
- 1979 : Zantifalorda e companhia, Viure a l’escòla.
- 1984 : Lengadòc roge : los enfants de la bona, Toulouse, IEO.
- 1985 : Lo filh del paire (jos lo nom de Loïs Puech), IEO. Novelle edition : IEO, 2007. Traduction française de l’auteur, Le fils du père, Loubatières, 1993.
- 1990 : Nòstre Sénher de las escobilhas, Omnibus.
- 1993 : La legenda de sant Men, Omnibus – IEO Aude.
- 1994 : Argerianas, Lo gai saber, 1994. Nouvelle édition Cap l’Oc, Saint Affrique, 2009.
- 2004 : L’Ordinaire du monde (L’Ordinari del monde), traduction d’Yves Rouquette, dans Auteurs en scène, Montpellier, Presses du Languedoc.
- 2009 : L’ordinari del monde, Toulouse, Letras d’òc.
- 2015 : L’ordinari del monde tome 2, A cada jorn, son mièg lum, Toulouse, Letras d’oc.
Yves Rouquette – Théâtre – créations musicales – contes
- 1985 : Lo Cant de la tèrra suspenduda, d’Angelo Savelli à partir d’extraits de pièces de Ruzzante, adaptation en occitan d’Yves Rouquette, coproduction Teatre de la Carriera-Théâtre populaire occitan, Béziers, CIDO.
- 1989 : Lo Boçut que voliá faire lo torn de França, comédie pour enfants d’après un conte recueilli auprès de Germaine Cabrol, production Teatre de la Carriera, illustrations de Pierre François, IEO, collection Farfadet.
- 1989 : Figaro ou les mésaventures d’un barbier napolitain, comédie bilingue, italien-français, d’Angelo Savelli, mise en scène Angelo Savelli, musique Jean-Pierre Neel, dialogues français d’Yves Rouquette, coproduction Pupi e fresedde, Florence et Teatre de la Carriera-Théâtre populaire occitan, Arles.
- 1992 : Sa majesté, comédie de Vicenzo Cerami, adaptée à l’occitan et au français par Y. Rouquette, production Teatre de la Carriera-Théâtre populaire occitan, Arles.
- 1990 : Messa pels pòrcs, de et par Yves Rouquette, seul en scène avec trois musiciens jazz : René Nan, Francis Bazalmo et Jean-Michel Pellegrin, mise en espace Luc Morineau, production et édition Omnibus.
- 1990 : Los Contes del temps clar, spectacle de contes traditionnels dits par l’auteur, accompagné par les musiciens de jazz René Nan, Francis Bazalmo et Jean-Michel Pellegrin.
- 1990 : Tres a dos ou Plaisir, Ô contes, bilingue occitan français, pour deux acteurs, à partir de contes traditionnels occitans, production Teatre de la Carriera-Théâtre populaire occitan, Arles.
- 1991 : Tres a tres, trois contes assemblés en une comédie dramatique pour trois acteurs et un nombre incalculable de rôles, à partir de la matière de Tres a dos, production Teatre de la Carriera-Théâtre populaire occitan, mise en scène Luc Morineau.
- 1992 : La Ciutat negada, auteur, conteur et metteur en scène : Yves Rouquette, réalisé par la Calandreta de Béziers, édition scolaire en nombre d’exemplaires limité.
- 1995 : Les Dessous du Paradis, texte et interprétation Yves Rouquette, mise en scène Gilbert Rouvière, coproduction Théâtre municipal et Zinc Théâtre Béziers, SLM éditeur.
- 1995 : La Nuit des fées, lecture-spectacle par Yves Rouquette et Pierre Astier d’un texte de Camille Bierens de Haan et du conte de Perrault, La Belle au bois dormant, suivi d’un goûter ou souper des fées pour huit acteurs-conteurs, mise en scène Gilbert Rouvière, Zinc Théâtre, Château Viennet, Béziers ; puis Yannick Orval, Compagnie de l’Etourdi, 2000, château de Fayet, Aveyron.
- 1996 : Célébration de l’épicerie, lecture-spectacle en français réalisé et interprété par Yves Rouquette, avec Marie Rouanet et Jean Varela.
- 1999 : Lo Diables a quatre, ou la légende de saint Méen, à partir d’un conte populaire de Camarès, mise en scène Bernard Cauhapé, production Comedia dell’oc.
- 2000 : Le Chant des millénaires, oratorio de et par Yves Rouquette, musique de Jean-Marc Padovani, avec un quintette de jazz et l’ensemble vocal de Montpellier, direction Jean Gouzes. Édition des versions occitane et française, Auteurs en scène, Presses du Languedoc, Montpellier.
- 2001 : Chuc and Muc, ou les saveurs de l’Auvergne, spectacle de rue commandé par le cercle occitan d’Aurillac, mise en scène Bernard Cauhapé, Comedia dell’oc.
- 2002 : Los Tres gendres del paure òme, texte improvisé et écrit par les élèves de l’école primaire bilingue Rochegude d’Albi, à partir d’un conte russe dit en occitan par l’auteur.
- 2003 : Las Non-Parelhas Colhonadas e Remirablas Senténcias de Nasr-Eddin, fòl de bon sens, douze saynètes à jouer dans trois langues, occitan, français, espagnol, écrites à partir de contes drolatiques et irrévérencieux de la Perse médiévale, production Comedia dell’oc, mise en scène Bernard Cauhapé, Toulouse, CRDP éditeur.
- 2004 : Mistral : tout ou rien, production Théâtre de la Rampe –TIO, Montpellier, mise en scène Isabelle François.
- 2004 : Lo cant dels milenaris, revue Auteurs en scène – Les Presses du Languedoc, Montpellier.
- 2006 : Armistiça, o las non-parelhas recèptas de las femnas d’Atènas per far tornar la patz, Toulouse, Letras d’òc. Adaptation d’Aristophane.
Yves Rouquette – Essais et études
- 1963 : Josep Sebastià Pons, Seghers « Poètes d’aujourd’hui ».
- 1972 : La nouvelle chanson occitane, Toulouse, Privat.
- 1975 : Las cronicas de Viure, Vent terral.
- 1975 : Los carbonièrs de La Sala, Vent terral.
- 1979 : Istòria dels païses de lenga occitana, Béziers, CIDO.
- 1977 : En occitan dans le texte : manuel à l’usage des élèves languedociens, CEO (En collaboration avec Serge Granier).
- 1984 : Occitanie : petit traité de géographie cordiale, Béziers, CIDO. Réédition Toulouse, Loubatières, 1992.
- 1987 : De la vinha, del vin e dels òmes, IEO.
- 1991 : Occitanie, notre terre, Toulouse, Loubatières.
- 1991 : Sète et son archipel, Toulouse, Loubatières.
- 1991 : Cathares, Toulouse, Loubatières.
- 2000 : Béziers, les rues racontent, Montpellier, Presses du Languedoc.
- 2003 : Vic, le Méjan et l’or, illustrations Raphaël Ségura, Arles, Actes Sud.
- 2015 : Le Goût Des Jours – Chroniques de La Dépêche Du Midi, éd. Mare Nostrum
Yves Rouquette – Traductions en occitan
- 1973 : Joseph Delteil, Nòstre Sénher lo segond (Jésus II), IEO « A tots ».
- 1981 : Bertrand Hauréau, Bernat Deliciós : Franciscans contra Inquisicion (Bernard Délicieux), IEO.
- 1991 : Paul Valéry, Lo cementèri marin (Le cimetière marin), Omnibus.
- 1993 : Joseph Delteil, Colerà (Choléra), IEO.
- 2002 : Jean Giono, L’òme que plantava d’arbols (L’homme qui plantait des arbres), Occitania viva.
- 2003 : Elio Vittorini, Conversacion en Sicília (Conversation en Sicile), Lo gai saber.
- 2003 : Alain Lerchet, Las trèvas d’Orador (Les fantômes d’Ouradour), IEO.
Yves Rouquette – Collaboration à des périodiques
- Yves Rouquette a été rédacteur en chef de la revue Oc de 1963 à 1965. Il a créé les revues Viure avec Robert lafont et Volèm Viure al Païs avec Jean-Pierre Laval. Il a collaboré à Entretiens sur les lettres et les arts (Rodez, éd. Subervie), Occitania Nòva, Lo Gai Saber, Letras d’oc, Témoignage chrétien, La Dépêche du Midi, La Gueule ouverte, La Barbacane, Vida nòva, Trobadors, Revolum, Connaissance du pays d’oc, Sud, Heresis, Le Petit Biterrois, Journal intime du Massif central, Supplément d’âme, Obradors, Massif central, Vagabondages, Plumalhon, Corbières-Matin, Lo Leberaubre, Prouvenço d’aro, La toison d’or, Souffles, Septimanie, La Maison des écrivains, Lieux d’être, Cap-Lòc, Revue du Rouergue, Terre de vins, Estuaire, etc.
Yves Rouquette – Discographie
- 1973 : Messa pels pòrcs, texte dit par Yves Rouquette, musique de J.-H. Signoret et M. Soulié, Béziers, Ventadorn.
- 1977 : M’escoti caminar cap al jorn, poèmes d’Yves Rouquette dits par lui, musique originale du Clemencic Consort, Béziers, Ventadorn.
- 1979 : Nativitat en occitania e endacòm mai, Noëls de la Méditerranée par la Boston Camerata dirigée par Joël Cohen. Yves Rouquette dit l’Évangile de Luc sur la Naissance du Christ dans sa traduction occitane, Béziers, Ventadorn.
- 1997 et 2000 : Troubadours, trois albums du Clemencic Consort consacrés aux lyriques occitans du Moyen Âge, Yves Rouquette récitant (dit les Vidas) et auteur des traductions en français, Harmonia Mundi.
- 2001 : Le Salve Regina des Bergers du Rouergue, chanté par Georges Ramondec et le chœur des hommes de l’abbaye de Sylvanès (Aveyron), traduction et interprétation par l’auteur de l’Ave Maria en langue d’oc, Editions de Sylvanès.
- 2002 : La messa de Silvanès, choeur d’hommes de Sylvanès, musique André Gouzes. Confiteor, Epître et Pater interprétés par Yves Rouquette, Éditions de Sylvanès.
Yves Rouquette est également l’auteur de chansons écrites pour Claude Marti, Patric, Mans de Breish, Marie Rouanet.
Yves Rouquette – Expositions
- 1974 : Mille ans de littérature occitane, maquette de Patrick Divaret, musée des Beaux-Arts de Béziers.
- 1991 : L’imagier et les poètes, maquette de Patrick Divaret, CIDO Béziers, accompagnée d’un ouvrage collectif, éditions Loubatières.
- 1986 : 1945-1985, Occitanie, quoi de neuf ?, maquette de Patrick Divaret, CIDO.
- 1990 : De la natura de quauquas bèstias, textes d’un bestiaire du Moyen Âge, adaptés en langue d’oc actuelle par Yves Rouquette, illustrations de Pierre François, CIDO, Béziers.
- 1996 : Circulades, villes et villages en rond du Languedoc, d’après les travaux de F. Pawlowski, réalisation Limitrophe, production CIDO.
- 1996 : Lo dire amorós, anthologie de poésies d’amour du XXe siècle en occitan, images de Patrick Divaret, CIDO.
Yves Rouquette – Traductions de l’œuvre
-
En français
- 1994 : La Mallette (La Maleta), traduction de François Riciardi, Climats.
- 1995 : Le Poisson de bois dans le métro (Lo Peis de boès dins lo metrò), traduction de François Riciardi, Climats.
- 1997 : Msza dia Swin (Messa pels pòrcs), traduction en polonais de Nina Pluta, Trialog, villa Decius.
- 1998 : El Hijo del padre (Lo Filh del paire), traduction en espagnol de Manuel Serrat, Planeta.
Yves Rouquette – Bibliographie secondaire – Ressources numériques
- 2004 : « Yves Rouquette, entre parole et spectacle », revue Auteurs en scène, Montpellier, Les Presses du Languedoc.
- On pourra écouter la voix de l’auteur grâce au livre – CD qui lui est consacré dans la collection « Trésors d’Occitanie » ; voir sur le site : http://www.aura-occitania.com/tresors.php.
- Sur le blog de l’éditeur (Les Cahiers de Garlaban) – et poète – Jean-Luc Pouliquen, un article évoquant la genèse de Cellula XIII : http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.fr/2014/08/les-cahiers-de-garlaban-xvii.html.
- Sur le site d’un de ses éditeurs, Letras d’oc, présentation de l’auteur: http://www.letrasdoc.org/livAut-Rouquette-3-0-0-0-0.html
- Sur le site du CIRDOC, encyclopédie numérique Occitanica, présentation de l’auteur sous le titre « Ives Roqueta, l’escriveire public / l’écrivain public » : http://occitanica.eu/omeka/exhibits/show/las-voses-de-la-modernitat—/ives-roqueta–l-escriv–ire-pu
- Sur le site de l’Éducation Nationale Audiolingua (documents audiovisuels authentiques pour l’enseignement des langues), Patrick présente « Ives Roqueta, 60 ans de creacion occitana » : http://www.audio-lingua.eu/spip.php?article2939.
- Deux articles : « Yves Rouquette, porteur de langue » et « Notre pain quotidien avec Yves Rouquette » dans le blog « L’Épervier Incassable », de Serge Bonnery : http://lepervierincassable.net/spip.php?article384 et http://lepervierincassable.net/spip.php?article476.
- Sur le site de Radio Albigés, on peut entendre la voix d’Yves Rouquette évoquant son rapport à la langue : http://albigestech.universpodcast.com/episode/decouverte-ives-roqueta-poete-et-un-ecrivain-occitan/.
- Sur le site de la revue Patrimòni : Ives Roqueta, menhir de la littérature d’òc (Jean Eygun) : http://patrimoni.macarel.net/node/54
- Sur le site de la revue Texture, présentation par Michel Baglin des ouvrages Pas que la fam, tota sola / La Faim, seule (2005) et Le fils du père (1983) (http://revue-texture.fr/la-faim-seule-un-choix-de-poemes.html, Lo cant dels millenaris, seguit de Dieusses primièrs (2013) : http://revue-texture.fr/le-chant-des-millenaires-suivi-de.html.
- « Décès d’Yves Rouquette, le poète occitan » (La Dépêche) : http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/05/2023198-deces-d-yves-rouquette-le-poete-occitan.html
- « Yves Rouquette, sa vie entre les lignes » (La Dépêche) : http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/11/2026614-yves-rouquette-sa-vie-entre-les-lignes.html
- « Le poète et écrivain occitan Yves Rouquette est mort » (Le Monde) : http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/01/05/le-poete-et-ecrivain-occitan-yves-rouquette-est-mort_4549624_3382.html