
Max Rouquette© Photo : Georges Souche
Max Rouquette est né le 8 décembre 1908 à Argelliers, entre Montpellier et le causse du Larzac. Il se plaît à conter dans un récit fondateur le jour de son enfance où il entendit son père lui réciter des vers de Mistral. Dans ces vers de Mirèio, il découvre la dignité de la langue villageoise. Ainsi marqué par Mistral et le Félibrige, il en rejettera bientôt le passéisme et les poncifs.
Docteur en médecine, il exerce à Aniane et Montpellier. Pendant ses études dans cette ville, il rencontre François Dezeuze l’Escoutaire, mais surtout le poète catalan Josep-Sebastià Pons, dont l’influence sera décisive. Entre les deux guerres, il participe activement à la Societat d’Estudis Occitans et devient rédacteur en chef de la revue Occitania. À la Libération, il fonde l’Institut d’Estudis Occitans avec Ismaël Girard et René Nelli et crée un peu plus tard le Pen-Club de langue d’oc. Il est rédacteur en chef de la revue OC pendant plusieurs années. Amateur passionné du jeu traditionnel de balle au tambourin, il lui a également consacré plusieurs ouvrages.
Il s’est éteint à Montpellier le 24 juin 2005. Il laisse une œuvre immense, encore en cours de publication, Max Rouquette ayant écrit jusqu’à son dernier souffle. Il aura connu un début de reconnaissance publique après les premières traductions françaises de Verd Paradís, en 1981, qui avaient révélé au grand public cultivé la beauté de son univers littéraire.
Cette œuvre ancre sa continuité dans la fascination charnelle pour une nature à la fois humble et somptueuse, celle de l’arrière-pays montpelliérain, mais marquée du sceau du temps et du néant. Au point qu’on se demande si cette longue entreprise littéraire n’a pas d’autre projet que de saisir le vide et la substance fugitive du temps derrière la présence sereine des choses qui se confondent avec les mots immémoriaux de l’occitan.
L’univers littéraire rouquettien intègre tous les genres. On y rencontre d’abord les proses des six volumes de Verd Paradís, titre à double sens : le paradis enchanteur de l’enfance tel qu’il apparaît dans un poème célèbre de Baudelaire, un univers, disait Max Rouquette, « d’une beauté à vous couper le souffle », mais aussi un monde d’une terrible cruauté. Chaque volume rassemble des textes en prose, poétique souvent, de genres divers : contes, chroniques d’une communauté villageoise du siècle dernier, mais aussi scènes du Montpellier de l’entre-deux guerre où Max Rouquette fit ses études, portraits, récits d’enfance d’inspiration autobiographique, méditations poétiques… De ces six volumes, c’est surtout les deux premiers qui ont été lus et médités. On y retrouve ces paysages de garrigues et de vignes écrasés de soleil, présentés dans « Font de Guisard » (Verd Paradís 1):
Tout autour la terre brûlait et les vignes tendaient vers le ciel de feu des bras suppliants.
Et notre visage qui montait de la profondeur ténébreuse du miroir, et qui toujours s’approchait de notre bouche quand nous nous penchions pour boire, comme pour nous donner des baisers. Et sa bouche était de gel comme si l’hiver fuyant devant la canicule estivale s’était retiré et caché dans les grottes de la montagne et qu’il soit là, à nous attendre. Nous en avions un frisson dans le dos et en tressaillions longtemps. Le jardin était accablé de silence. L’eau était muette.
Ce premier tome, publié en 1961, regroupe des textes parus en revues (OC, Calendau), dont le premier, Secrèt de l’erba, introduisait dès 1934 le thème essentiel de la vie minuscule des plantes, des insectes et des oiseaux. Pluma que vòla, Tantòst d’aquel palhièr, Lo Camp de Sauvaire, Jiròni o los camins dau cèl, La Mòrt de Còstasolana, Fonts, Lo Bòn de la nuòch ont pour cadre Argelliers ou ses garrigues (et le Larzac pour L’Autbòi de nèu), dont ils célèbrent la beauté, tragique dans sa fragilité et douloureuse pour l’homme, qui s’en ressent comme exilé. La tâche de l’écrivain sera d’exprimer au plus près ce paradis et cette douleur secrète. Dans ce volume, et plus encore dans le deuxième (1973), plus narratif, le récit relate souvent de longues agonies solitaires et résignées dans la splendeur indifférente de la nature : Cendre mòrta, La Mandra dins lo pesquièr, L’Irange, L’Ataüt de J.-E. Fabre, Una Figuièra per Caçòla sont construits sur la mort d’une bête, renard ou insecte, d’un homme ou d’un mas. Les trois autres tomes, Lo Grand Théâtre de Dieu (1986), L’Uòlh dau cat (1987), Las Canas de Midàs (1990) continuent cette interrogation sur le mystère de l’être et du temps. Deux autres volumes, Le Corbeau rouge (1998), Le Livre de Sara (1999), rassemblent en traduction française des textes occitans épars ou encore inédits.
Après Los Dona-d’er (1992), Max Rouquette a écrit deux autres romans qui prolongent cette thématique obsédante de la nature et du néant. Dans La Cèrca de Pendariès (1996), journal d’un médecin montpelliérain du XVIe siècle, qui pratique la dissection clandestine au temps des épidémies de peste, s’ouvre un nouvel espace, après ceux des paysages ensoleillés et des ciels nocturnes familiers à l’auteur : la profondeur mystérieuse du corps humain. Tota la sabla de la mar est un roman sur l’éternité dont la sibylle de Cumes est le personnnage central et qui raconte la descente progressive de sa conscience dans les ténèbres du règne végétal puis minéral.
La poésie de Max Rouquette procède, dans une forme différente, de la même inspiration que Verd Paradís. Le poète tente de pénétrer dans un univers dont l’homme est exclus, l’intimité, par exemple, des bêtes et des plantes, araignée, grillon, crapaud, merle, bruyère et herbe d’eau. Il tente d’entendre et de rendre à son tour, par une parole saisie à sa source, « le chant du monde ». Los Saumes de la Nuòch (1984), qui regroupent en trois parties des poèmes déjà publiés en recueils (Los Sòmis dau matin, 1937, Los Sòmis de la nuòch, 1942, La Pietat dau matin, 1963), s’efforcent de construire avec peu de mots cette musique de silence. Lo Maucòr de l’unicòrn (1988) exprime dans son seul titre l’amertume de ce rêve inaccompli. Le troisième recueil, D’aicí mila ans de lutz (1994, Jorn), continue de méditer sur l’infini de la durée et de l’espace, sur le temps destructeur, sur la matière qui se dissout dans les miroirs et les reflets, dans l’eau, la neige et les nuages, les ruines et les pierres, celles du château d’Aumelas par exemple.
La forme poétique reste stable au long de ces trois sommes : une forme brève, avec des poèmes qui excèdent rarement la page et des vers plutôt courts, six, huit ou dix syllabes souvent, réguliers ou libres, parfois rimés dans le premier recueil, une forme souple destinée à capter les inflexions d’une parole qui rêve de se faire silence.
Les poèmes de Max Rouquette ont été appris par cœur par des générations d’occitanistes et interprétés par de nombreux musiciens. Beauté des images, limpidité de l’expression, aucune recherche d’hermétisme… et pourtant ils ouvrent sur l’infini du rêve, à partir souvent des plus humbles choses, herbes ou bêtes et ce dès les poèmes de jeunesse, ainsi ce « Camin vièlh » (Vieux chemin) :
Devers lo sòmi dau ciprès,
ò camin d’autres còps, escalas
amb la suavor de los qu’a pres
l’ombra de la mòrt, e te calas…
(Saumes dau matin, 1937)
Vers le songe du cyprès,
chemin d’autrefois, tu montes
dans la douceur de ceux qu’a pris
l’ombre de la mort, et tu te tais.]
Dans son théâtre, qui comporte plus d’une quinzaine de pièces, Max Rouquette, dans une langue savoureuse, poétique et populaire, redonne la paroles aux hommes et déplace de la nature à l’homme cette fascination devant l’énigme ontologique de l’être. On y ment beaucoup, on y trompe et se trompe dans des comédies mettant en jeu l’identité des personnages : Lo Jòc de la cabra (1979), Lo Miralhet (1981), Lo Glossari (1984, monté en 1998 en français à la Comédie française), Lo Pater als ases (1985), La Pastorala dels volurs (1957, inédit jusqu’en 1996, jouée en occitan en 2008, après la mort de son auteur), Aquel que non jamai dormís (1958, inédit). La Podra d’embòrnha (1984) est une fantaisie vénitienne et La Ròsa bengalina (1990, inédit) une féerie baroque sur le thème du rêve.
Medelha/Médée (1989), la seule tragédie écrite par Max Rouquette, est sans doute le sommet de cette œuvre théâtrale trop peu jouée, mais elle attend encore son metteur en scène, notamment pour la version occitane. La version française de Medelha a été montée plusieurs fois avec des mises en scène très diverses dont la plus récente de Jean-Louis Martinelli avec une troupe de comédiens burkinabés en 2003. Max Rouquette lui-même présentait ainsi la genèse de sa version du drame dont Euripide fut le premier auteur :
« Alors, Médée, l’exilée trahie, deviendra l’héroïne trop humaine d’un crime passionnel.
J’ai souvent rêvé en suivant la route qui, de La Boissière, descend sur Aniane, à un théâtre pour les gens de la contrée, simple et, peut-être, pas tellement onéreux. Il est déjà prêt : la terre, le ciel, les rochers, un ruisseau, l’ont dessiné. Nous n’aurions qu’à le faire théâtre. Il fait penser à ceux de la Grèce. Le ruisseau, sec l’été, entoure aux trois quarts, dans son cours sinueux, un relief qu’il serait vite fait d’aplanir et qui serait la scène. Pour les spectateurs, la pente de la colline, raide, qui encercle à demi le ruisseau courbe.
On peut couper les chênes verts ; on peut disposer des dalles, les lauses, ici, ne manquent pas. Les gens s’assiéraient sur les pierres, les rochers, la terre, sur leurs vestes ou des coussins.
Mais ce n’est peut-être qu’un beau songe.
Et la pièce ? La pièce serait à l’image de ce théâtre, dans son esprit, pierreux, brutal, dur, sans ornements, mais parfois avec l’ampleur du vent, de la chaleur, de l’air, du ciel, de la nuit ; et aurait pourtant les reflets et les significations de la vie, de ses tourments, des tempêtes, des songes et de la souffrance de tout homme, dans tous les temps. »
On doit à Max Rouquette d’avoir, grâce à l’univers de rêves qu’il a construit pour nous, montré la résistance obstinée de cette langue qu’il aimait tant et dans laquelle il décida d’écrire dès lors qu’il en eut découvert la beauté à travers les vers de Mistral. Laissons donc la parole au lucide bâtisseur de rêves :
« Bastiguèt de paraulas una paret granda per se despartir dau mond escur.
De paraulas sens trelutz ni rebats, de paraulas de cada jorn amb son pes de causas.
E per de qu’avián pas que lo rebat de las causas, pas lo sieu, aquí que se faguèt lo miracle.
E la fònt dau dedins se tornèt metre a rajar e son murmurejar leugièr venguèt un cant.
Lo cant dau grilh que vai a las estèlas. »
Il bâtit de paroles un grand mur pour se séparer du monde obscur.
Des paroles sans éclat ni reflets, des paroles de chaque jour avec leur poids de choses.
Et parce qu’elles n’avaient que le reflet des choses, non le sien, voici que se fit le miracle.
Et la source intérieure se remit à couler, et son murmure léger devint un chant.
Le chant du grillon qui va jusqu’aux étoiles.]
Lo Maucòr de l’unicòrn / Le Tourment de la licorne.
Lac Megé
La chose, bien seule, vit, dans sa vérité. Dans son être : la terre, l’eau, le ciel et son reflet, les arbres, les plantes, les bêtes, le vent, la pluie, la neige, la brûlure du soleil et celle du gel, la nuit.
Je suis parti, avec mes regards, mon temps de passé et d’avenir, mes pauvres trésors de pacotille. À pas légers, choisissant l’herbe souple pour y poser le pied, sans aucun bruit, sans faute.
Reste le silence, et l’obscure, l’invisible présence de l’être.
Encore.
Lac Megé
La causa, plan sola, viu dins sa vertat. Dins son èstre : la tèrra, l’aiga, lo cèu e son rebat, los aubres, las plantas, las bèstias, lo vent, la ploja, la nèu, la cremeson dau solelh o la dau gèu, la nuòch.
Me siái enanat, amb mos agachs, mon temps de passat e d’avenidor, mos paures tresòrs de pacotilha. Anave de penons, causissent l’èrba mofla per i pausar lo pè, sens lo mendre bruch, sens dèca.
Demòra lo silenci, e l’escura, l’enveirenta preséncia de l’èstre.
Encara.
Le silence
J’ai longtemps gardé le silence
sur l’eau qui remplit le puits,
sombre de ses secrets lointains,
pensive sur ses reflets.
Du ciel s’y imprimait l’image,
de l’enfer une ombre de flamme.
C’était, rendue muette, cette voix
qu’un peuple cache dans sa gorge ;
un peuple prêt à s’effacer.
Maintenant, mon pied touche la dalle,
la lourde dalle de la paix.
J’ai juste le temps de parler.
Quoi qu’il en soit et qu’il advienne,
il est venu le temps de parler.
Lo silenci
Ai longtemps servat lo silenci
sus l’aiga qu’emplena lo potz,
fosca de sos secrets lontanhs,
pensativa sus sos rebats.
Dau cèl s’estampava l’imatge,
de l’infèrn una ombra de flamba.
Èra, amudida, aquela votz
qu’un pòble escond dins sa garganta ;
un pòble a mand de s’esvanir.
Ara mon pè tòca la lausa,
la grèva lausa de la patz.
Tot just ai lo temps de parlar.
Coma que vengue e que ne vire,
es vengut lo temps de parlar.
On consultera le site officiel : http://www.max-rouquette.org/. Bibliographie, événements, nombreuses ressources audio-visuelles en ligne.
Max Rouquette – Œuvre occitane
Max Rouquette – Ouvrages en occitan ou bilingues
Max rouquette – Prose
- 1934 : Secret de l’èrba, nouvelle, tirage revue OC.
- 1937 : Crounica legendària das troubadours. Ediciouns Calendau, Mountpelié.
- 1961 : Verd Paradís I, 1ère édition, Toulouse, IEO. 4e édition, Montpellier, Scéren-CRDP, 2008.
- 1974 : Verd Paradis II, 1ère édition, Toulouse, IEO.
- 1986 : Lo grand Teatre de Dieu (Verd paradis III), Montpellier, Occitania-IEO.
- 1987 : L’Uòlh del cat (Verd paradis IV), Montpelhièr, Occitania-IEO.
- 1987 : Goteta o los camins de la vida, conte, CDDP de Lozère. 2e édition, Montpellier, Scéren-CRDP, 2005.
- 1990 : Las Canas de Midàs (Verd Paradis V), Toulouse, IEO.
- 1992 : Los Dona-d’èr, roman, bilingue, Montpellier, Espace Sud.
- 1995 : Anthologie bilingue, traduction de Roland Pécout, Montpellier, CRDP Languedoc-Roussillon.
- 1996 : La Cèrca de Pendariès, roman, Perpignan, Trabucaire.
- 1997 : Tota la sabla de la mar, roman, Perpignan, Trabucaire.
- 2000 : Membrança de la vida ordinària / Chroniques de la vie ordinaire, nouvelles, Biarritz-Pau, Atlantica-Intitut occitan.
- 2002 : Una Nuòch de luna plena, nouvelle illustrée par Isabelle Marsala, bilingue, éditions Luis Casinada.
- 2003 : Lo Corbatàs roge (Verd paradis VII), Perpignan, Trabucaire.
- 2008 : Lo libre de Sara, (Verd Paradís VI), Perpignan, Trabucaire.
- 2010 : Mièja-Gauta, roman, Trabucaire.
Max Rouquette – Poésie – Prose poétique
- 1937 : Sòmnis dau matin, Toulouse, Societat d’estudis occitans.
- 1942 : Sòmnis de la nuòch, Toulouse, Societat d’estudis occitans, collection « Messatges », n° 3, bilingue.
- 1947 : Poësias de Santillanas, traduits en oc par Max Rouquette, en français par Pierre Darmengeat.
- 1963 : La Pietat dau matin, Toulouse, IEO « Messatges », n° 32, bilingue.
- 1981 : Le Hautbois de neige / L’Autbòi de nèu, bilingue, traduction d’Henri Giordan et Alem Surre-Garcia, Paris, Gallimard.
- 1984 : Les Psaumes de la nuit / Los Saumes de la nuòch, (rassemble les 3 recueils précédents), Paris, Obsidiane, bilingue, épuisé .
- 1988 : Le Tourment de la licorne / Lo Maucòr de l’unicòrn. Marseille, Sud, épuisé. 2e édition: Pézenas, éditions Domens, 2000.
- 1995 : D’aicí mil ans de lutz / À mille années-lumière, Montpeyroux, Jorn, 1995. 2e édition Jorn, 2008.
- 1995 : Déserts, Auch, L’Arrière pays.
- 1999 : Poèmas de Frédéric-Jacques Temple traduits en occitan par Max Rouquette, Montpeyroux, Jorn.
- 2000 : Bestiari / Bestiaire, suivi de : Le Miroir des bêtes par Philippe Gardy. Biarritz-Pau, Atlantica-Institut occitan, collection « Occitanas / Occitanes », n° 1.
- 2005 : Bestiari II / Bestiaire II, Le-Pont-du-Rôle, éditions Fédérop, bilingue.
- 2008 : Poèmas de pròsa / Poèmes en prose, Le-Pont-du-Rôle, éditions Fédérop, bilingue.
- 2008 : Lo cant de la chicana, éditions de la revue OC, bilingue.
- 2009 : Romancero gitano, Federico García Lorca, traduction occitane de Max Rouquette, édition établie par Philippe Gardy, Toulouse, Letras d’òc.
- 2010 : Poème du Cante Jondo suivi de Chant funèbre pour Ignacio Sánchez Mejías et de Divan du Tamarit, Federico García Lorca, version occitane de Max Rouquette, édition établie par Philippe Gardy, Toulouse, Letras d’òc.
Max Rouquette – Théâtre
- 1957 : Lo mètge de Cucunhan, farce en un acte. Toulouse, IEO.
- 1984 : Teatre d’Oc al sègle 20 : Max Rouquette, Robert Lafont et François Dezeuze, recueil préparé et présenté par Philippe Gardy, Montpellier, CRDP. Contient trois pièces de Max Roqueta : Lo Glossari, Lo Jòc de la cabra, La Podra d’embòrnia.
- 1985 : Lo Miralhet, seguit del Pater als ases, Toulouse-Montpellier, IEO-Occitania.
- 1989 : Medelha, Montpellier-Église-Neuve-d’Issac, Jorn-Fédérop. Réédition : Le-Pont-du-Rôle, Fédérop, 2004.
- 1996 : La Pastorala dels volurs / La Pastorale des voleurs, Auteurs en scène n° 1, Montpellier, Les Presses du Languedoc, p. 81-140.
Max Rouquette – Ouvrages – ou traductions – en français
Max Rouquette – Prose
- 1980 : Vert Paradis (rassemble VP I et II), traduit de l’occitan par Alem Surre-Garcia, Paris, Le Chemin Vert. 2e édition, Paris, Les Éditions de Paris, 1996. 3e édition, Monaco, Anatolia – Éditions du Rocher, 2006. 4e édition, Arles, Actes Sud, 2012.
- 1986 : Le Livre du tambourin, Montpellier, CRDP.
- 1996 : Le grand Théâtre de Dieu (rassemble VP III et IV), Paris, Les Éditions de Paris.
- 1997 : Le Corbeau rouge, (VP VII), Paris, Les Éditions de Paris.
- 1999 : Le Livre de Sara, (VP VI), Paris, Les Éditions de Paris.
- 2000 : La Quête de Pendariès, roman traduit de l’occitan par l’auteur, Canet, Trabucaire.
- 2000 : Les Roseaux de Midas, écrits au quotidien (VP V), Paris, Les Éditions de Paris.
- 2001 : Graves pensées sur la lagune, Monaco, Anatolia-Éditions du Rocher (2e édition de la traduction française par l’auteur de Los Dona-d’èr).
- 2001 : Ils sont les bergers des étoiles, Monaco, Anatolia-Éditions du Rocher.
- 2001 : Qui est-ce qui passe, ici, si tard… ? Dessins de Max Rouquette, Esparon, éditions Études & Communication.
- 2002 : Tout le sable de la mer, roman traduit de l’occitan par l’auteur, Canet, Trabucaire.
Max Rouquette – Théâtre
- 1955 : Le Médecin de Cucugnan, traduction française de Lo Metge de Cucunhan, L’Avant-scène, n° 111.
- 1957 : La Comédie du miroir, traduction française de Lo Miralhet, L’Avant-scène, n° 164.
- 1995 : Le Glossaire ou L’étrange univers du savant môssieur Pluche, traduit du Glossari, Montpellier, Espaces 34.
- 1999 : L’épopée de Pappa Popov, suivi de Comme le Pater aux ânes, Pézenas, Domens.
- 2003 : Médée. traduit de l’occitan par l’auteur, 3e éd. : Montpellier, Espaces 34.
- 2008 : Médée, édition pédagogique, Paris, Magnard, coll. Classiques et contemporains.
- 2009 : Médée, mise en scène de Jean-Louis Martinelli, L’Avant-scène Théâtre, n° 1273.
Max Rouquette – Ouvrages écrits en collaboration avec des photographes
- 1989 : La Cloche d’or, photographies de Harold Chapman et Claire Parry, textes de Max Rouquette, Gignac, Bibliothèque 42.
- 1993 : Saint-Guilhem-du-désert, dix siècles en quatre saisons, photographies de Harold Chapman et Claire Parry, textes de Max Rouquette, Gignac, Bibliothèque 42.
- 1996 : Le Lac du Salagou, miroir aux cent visages, photographies de Georges Souche, textes de Max Rouquette, Gignac, Bibliothèque 42. Réédition Cardabelle éditions, 2005.
- 1998 : Le Jeu de balle au tambourin, photographies de Charles Camberoque, préface de Max Rouquette, Gignac, Bibliothèque 42.
- 1999 : Larzac, photographies en couleurs de Georges Souche, textes de Max Rouquette, Lacoste, Cardabelle éditions.
- 2001 : Le Bout du monde, Saint-Guilhem-du-Désert, photographies de Bernard Plossu, textes de Max Rouquette, Monaco, Anatolia-Éditions du Rocher.
Max Rouquette – Traductions en d’autres langues
- 1983 : Grünes Paradies, traduction allemande de Verd Paradís par F. Peter Kirsch, München, Trikont Dianus. 2e édition: Wien, Verlag der Apfel, 1998.
- 1995 : Green Paradise, traduction américaine de Verd Paradís par William Bracey Mac Gregor, Ann Arbour, The University of Michigan Press.
- 1997 : Het nachtspook, traduction néerlandaise de Verd Paradís par Tanneke E. Ubbink, Verhalen, Amsterdam, Coppens & Frenks.
- 1998 : El gran teatro de Dios, traduction espagnole du Grand Théâtre de Dieu, par Nuria Lago, Barcelona, Ed Herder.
- 1999 : Traduction bulgare de Verd Paradís, Sofia, Éditions Colibri.
- 2002 : Poemes i proses, traduction en catalan d’Àlex Susanna et Jaume Figueras i Trull, Cabrera del Mar, Galerada.
- 2005 : Verd Paradis I et Verd Paradis II, traduction catalane de Verd Paradís 1 et 2 par Jaume Figueras i Trull (2 tomes avec texte occitan), Barcelona, Galerada.
- 2008 : Occitaanse gedichten, édition bilingue occitan-néerlandais, par Tenneke E.Ubbink, d’un choix de poèmes de Max Rouquette, éditions Uitgeverij Ijzer.
- 2010 : All der Sand am Meer, traduction par Fritz Peter Kirsch de Tota la sabla de la mar, Halle an der Saale, Mittledeutscher Verlag.
Lectures de Max Rouquette : quelques références
Articles et ouvrages critiques
- 1970 : Robert Lafont et Christian Anatole, Nouvelle histoire de la littérature occitane, Paris, PUF, t.II, pp. 780-785 (pour situer Max Rouquette dans la littérature occitane).
- 1981 : Roland Pécout, « Max Rouquette et son Vert paradis », en collaboration avec Harold Chapmann, photographe, Connaissance du pays d’oc, n°49, mai-juin 1981, pp.58-63.
- 1984 : Max Rouquette, entretien avec Robert Briatte, Dolines, n° 9 mai-juin, p. 11-13.
- 1990 : André Ughetto, « Rencontre de Max Rouquette », Marseille, Sud.
- 1992 : Philippe Gardy, Une écriture en archipel, Église-Neuve d’Issac, Fédérop, pp. 21-29 (pour situer Max Rouquette dans la poésie d’oc contemporaine).
- 1993 : Max Rouquette, Hommage de 36 écrivains et artistes, Castelnau-le-Lez, Climats.
- 1994 : Max Rouquette, Actes du colloque international du 8 octobre 1993, Montpellier, SFAIEO. Contient une bibliographie détaillée de l’œuvre par François Pic.
- 1995 : Max Rouquette, Anthologie bilingue, CRDP Languedoc-Roussillon, Montpellier.
- 1996 : Max Rouquette et la tentation théâtrale, Auteurs en scène, n° 1, Montpellier, Presses du Languedoc.
- 1996 : Philippe Gardy : L’écriture occitane contemporaine : une quête de mots, Paris, L’Harmattan.
- 1996 : «L’imaginaire, c’est l’Irlande», dirigé par Gilles Jouanard, avec, notamment, Evelyn Conlon, Michel Déon, Jennifer Johnston, Michel Le Bris, Aidan Mathews, Max Rouquette, Montpellier, Maison du Livre et des Écrivains.
- 2007 : Magali Fraisse, Verd paradís par Verd paradís, lecture métalinguistique des quatre premiers volumes de l’œuvre en prose de Max Rouquette, Lille, ANRT.
- 2008 : Revue Europe, dossier de 10 articles sur Max Rouquette réuni par Philippe Gardy, juin-juillet 2008, pp.165-248.
- 2008 : Revue Oc, Òc n° CCCLXVII / CCCLXVIII / CCCLIX, XIIIe tièira, n°s 87-88-89, prima-estiu-auton de 2008.
- 2008 : Numéro spécial « Max Rouquette », 1er semestre 2008, Clermont-l’Hérault, G.R.E.C.
- 2009 : Max Rouquette et le renouveau de la poésie occitane. La poésie d’oc dans le concert des écritures européennes (1930-1960), Actes du colloque des 3-4 avril 2008, Montpellier, réunis par Marie-Jeanne Verny, avec une préface de Philippe Gardy, Montpellier, Presses Universitaires de la Méditerranée.
- 2014 : Philippe Gardy, Paysages du poème. Six poètes d’oc entre XXe et XXIe siècle, Montpellier, PULM (http://www.pulm.fr/index.php/paysages-du-pome.html).
- Cahiers Max Rouquette : revue annuelle spécialisée qui paraît depuis 2007 (n° 1). Plusieurs numéros thématiques (Association Amistats Max Rouquette). Voir sur le site : http://www.max-rouquette.org/cahiers). 2009 : n° 3 «Max Rouquette et les peintres» ; 2010 : n°4 «Max Rouquette et la musique» ; 2012 : n° 6 «Max Rouquette et la tradition orale» ; 2013 : n° 7 «Max Rouquette et la transmission du patrimoine occitan à la jeunesse» ; 2015 : n° 9 «Max Rouquette et la Catalogne» ; 2016 : n° 10 «Max Rouquette et l’Italie».
Max Rouquette – Discographie – sitographie
- 1996 : Max Rouquette, « Trésors d’Occitanie », Vol.1, CF 601, Aura Production. Un livre de 96 pages avec textes et traductions et un disque, avec les plus beaux morceaux choisis de son œuvre dits par le poète lui-même. http://www.aura-occitania.com/aura.php
- 2008 : DVD Max Rouquette : retrouver le chant profond. 4 heures de films et documents. Livret pédagogique 75 pages. CRDP Montpellier, Collection « Présence de la littérature ».
- 2010 : Médée en DVD : DVD disponible aux éditions COPAT: Co-production : Théâtre Nanterre-Amandiers / Napoli Teatro festival Italia. Durée 1H40: http://www.copat.fr/medee.html
- 2010 : Rasims de luna. Enregistrement du spectacle éponyme mêlant chant, musiques traditionnelles et contemporaines, jazz et poèmes de Max Rouquette. Coffret rassemblant le CD et un livret de 64 pages : http://www.max-rouquette.org/news/23/52/Le-coffret-Rasims-de-luna-est-disponible.
- 2013 : Eric Fraj chante Lorca en occitan, traduit par Max Rouquette. Présentation et extraits enregistrés sur le site officiel : http://www.max-rouquette.org/commandes/fraj-lorca.htm.
- Site Max Rouquette : http://www.max-rouquette.org/ – Bibliographie, événements, nombreuses ressources audio-visuelles en ligne.