Forêt Jean-Claude / Forêt Joan-Claudi (1950)

Jean Claude Forêt

Jean Claude Forêt,
Photo Georges Souche

Jean-Claude Forêt,  né à Lyon, découvre l’occitan à l’adolescence au contact de locuteurs « naturels » en Haute Ardèche. Il complète ce contact oral par ses lectures, notamment celles de Boudou, Lafont, Yves et Max Rouquette. Dès lors, il ne cessera de lire la langue, de la parler et d’en faire une de ses langues d’écriture. Au sein même de son écriture occitane il pratique avec gourmandise la variation, notamment en alternant deux formes de la langue : un languedocien central et le vivaro-alpin de l’Ardèche dans lequel il eut la révélation de l’existence de la langue. Mais il pratique aussi la variation en diachronie puisque l’un des trois récits qui composent son premier roman occitan, La Pèira d’azard, est un texte en occitan du XIIIe siècle.
Dans sa prose comme dans sa poésie, Forêt pratique volontiers les jeux sur les formes, les pastiches et travestissements littéraires, sensibles par exemple à travers les titres : Lo Libre dels grands nombres renvoyant au Libre des Grands Jorns de Bodon aussi bien qu’au Livre des Nombres de la Bible. Le sous-titre de ce recueil de nouvelles est d’ailleurs révélateur de ces supercheries assumées : falses e us de fals (faux et usages de faux).
D’abord connu pour ses proses, Jean-Claude Forêt aime à se dire d’abord poète. Il intercalait d’ailleurs entre les épisodes de guerre de son roman Sang e saba de beaux portraits de plantes en prose poétique.
Le recueil Un grand eissam de mots / Un grand essaim de mots paru chez EMCC en 2013 témoigne de ce talent, qui est attention conjuguée aux mots, aux choses et aux êtres. Recueil en deux parties :
– des textes en vivaro-alpin qui jouent volontiers sur des formes populaires, proverbes, comptines ou bourrées, savamment réinterprétées, qui donnent la parole aux bêtes et font vivre les humbles. La tendresse discrète, toujours présente, y colore parfois le tragique, parfois le burlesque, comme les souvenirs d’une enfance émerveillée du contact avec les paysages et les mots qui nomment le pays,
– des textes en languedocien qui reprennent la forme de l’octave, empruntée à l’Arioste et au Tasse qui, dit l’auteur dans son avant-propos : « troque […] son usage narratif contre un lyrisme concis, l’expression ascétique imposée à la sensation fugace, dans une tentative pour l’éterniser ».
Dans un cas comme dans l’autre, c’est le pays qui dicte le choix de la langue, l’Ardèche dans la première partie, la garrigue languedocienne dans la deuxième.

Jean-Claude Forêt est aussi un grand lecteur et un critique littéraire d’une grande finesse qui a écrit sur Max Roquette, Philippe Gardy ou encore Lafont des analyses très pertinentes. Il est aussi un des rares à produire des études sur le théâtre occitan.
Ajoutons qu’il pratique volontiers le théâtre comme acteur ou metteur en scène, entre autres dans le cadre pédagogique, et qu’il a produit des textes théâtraux, malheureusement inédits.

Nous livrons ici le résumé des trois ouvrages de prose tel qu’il figure sur le site des éditeurs :

La Pèira d’azard

Dans le silence de sa maison ardéchoise, un homme s’acharne à déchiffrer une dalle gravée de lettres étrusques découverte par hasard. Au Moyen-Âge, ailleurs dans la montagne du Vivarais, au fond de son abbaye, un moine s’évertue à mettre en vers un manuscrit latin pour en conjurer le message diabolique. En Ardèche toujours, sur le point de quitter l’homme qu’elle aime, une jeune femme se penche sur sa vie pour tenter de s’expliquer les raisons de son départ.
Trois narrateurs victimes de leur propre texte, trois parlers occitans éloignés dans l’espace ou le temps, trois façons de raconter. Pour un roman unique, quête d’identité sur quelques chemins du langage et du hasard.


Lo Libre dels grands nombres Sang e saba

lo libre dels grans nombres

Lo libre dels grans nombres
Avec l’aimable autorisation des éditeurs

Il s’agit d’un recueil de huit nouvelles placé sous le signe de la rêverie et des mathématiques. Dans chacune de ces nouvelles, «maquinetas faitas d’escombres de sens, de material de recuperacion » [petites machines faites de débris de sens, de matériaux de récupération], nous pouvons, à la suite de l’auteur, distinguer quelques-unes de ces abstractions de créatures que nous sommes sur le point de devenir. Créatures dont ce petit libre des grands nombres, écrit par une espèce de faussaire, a essayé de saisir quelques reflets trompeurs.

sang e saba

Sang e saba
Avec l’aimable autorisation des éditeurs

Sur le déclin de l’âge, un homme se souvient de son adolescence : la guerre, la destruction de son pays, mais aussi le miracle qui a transformé sa misère sexuelle en découverte éblouie de l’amour et a confondu univers féminin et règne végétal en une seule adoration.

Une fois de plus l’auteur se demande où peut se réfugier l’espoir quand toute raison de vivre s’est perdue. La guerre peut être celle de Tchétchénie, les paysages ceux du Languedoc et le jeune homme chacun de ceux dont la jeunesse a été bouleversée par la guerre.

Saint Chien

Dimanche des Rameaux.
L’église portes ouvertes sur un matin de printemps.
En chaire le curé lit l’évangile de la Passion.
Un chien passe devant l’église
s’arrête pour lever la patte
renifle observe du dehors
écoute le curé conter
les souffrances de Notre Seigneur.
Grâce du ciel miracle du printemps
le chien sent germer en lui la présence de Dieu.
Écoute recueilli toute la messe.
La communion venue s’approche de la Sainte Table.
Tire la langue.
Lui aussi veut manger le corps de Dieu
Pour faire son salut comme il vient de l’entendre.
Grand émoi dans l’église.
On le bouscule on l’injurie
on le jette dehors dans les rues.
Il est si disloqué le chien si triste et si déçu
Qu’il ne voit pas venir la voiture et se fait écraser.

Que faire de la foi d’un chien ?
La foi d’un chien offense-t-elle Dieu ?
Elle offense surtout les hommes.
Saint Chien, priez pour moi.

Un grand eissam de mots / Un grand essaim de mots, Lyon, EMCC, p. 84. Traduction de l’auteur.

Sant Chin

Diumenge daus Rampalms.
L’esglisa las pòrtas badaas sus un matin de prima.
En chiera la curat legís l’evangèli de la Passion.
Un chin passa davant l’esglisa
s’arrèsta per levar la pauta
sentina gaita de defòra
escota le curat contar
los patiments de Nòstre Sénher.
Gràcia dau Ciau miracle de la prima
le chin sent borronar en ielo la preséncia de Diu.
Escota reculhit tota la messa.
Quand ven la comunion se sarra de la Santa Taula
Tira la lenga.
Ielo mai vòu minjar le còs de Diu
per faire son salut coma ven d’auvir dire.
Grand esmai diens l’esglisa.
Òm l’essampelha òm l’eissolenta
òm l’eschampa defòra per charreiras.
Es tan despotentat le chin tan triste e deçauput
que vei pas venir la veitura e se fai espòutir.

Que faire de la fe d’un chin ?
La fe d’un chin ofensa Diu ?
Ofensa mai que mai los òmes.
Sant Chin, preiatz per mi.

Un grand eissam de mots / Un grand essaim de mots, Lyon, EMCC, p. 85.

Dans ce qui fut mon pays…

Dans ce qui fut mon pays, je ne suis jamais retourné. J’ai pris le chemin contraire. Aucun pays ne voulait de nous, les rescapés de la guerre. Nous sommes devenus clandestins. Nous avons connu la morgue et les tarifs des passeurs. Bétail humain, nous avons étouffé dans des remorques de camion, nous avons grelotté cachés sous des bâches de bennes. Nous avons été plus d’une fois abandonnés par notre guide en pleine campagne, cueillis par la police, enfermés dans des centres, reconduits à la frontière. Nous avions payé notre passage de trois ans de travail dans des pays de misère. Bétail têtu, nous retournions travailler trois ans encore pour forcer la chance à nouveau. Notre foyer était des hangars de rétention, des cellules de garde à vue, des caves de marchands de sommeil, des asiles de nuit ou la rue. J’ai travaillé comme manœuvre. J’ai déchargé des bateaux. J’ai tapé à la pioche sur les routes. J’ai manœuvré des produits chimiques, masque sur la bouche, dans des usines où personne du pays ne voulait se risquer, par crainte du poison.
Je portais comme un trésor le deuil de mon premier amour. Ce deuil, je le porte encore. Je ne peux voir une pervenche au bord du chemin sans me sentir au cœur une piqûre de douleur et de délice. Ses fleurs d’un bleu d’outremer ou d’outreciel sont le regard qu’elle m’envoie du delà du temps, un sourire de son néant. Je caresse les feuilles en remontant la tige, et sa taille mince vient se loger au creux de mon bras. J’en sens presque le poids. Son odeur de sauvagine me revient, l’odeur d’une fille sauvage, celle d’une jeune réfugiée, suint et sueur séchée, que j’aimais plus que tous les parfums. Pervenche vit encore dans mille plantes. Morte, elle s’est réincarnée, si je puis dire, en prenant les dimensions d’une espèce. Là encore, je me heurte au sempiternel scandale végétal, la vie sans conscience. Pervenche vit mais ne le sait pas.
Comme un trésor je portais, je porte encore le deuil de sept ou huit êtres chers qui font de mon cœur le mausolée d’une somptueuse dynastie. De mon cœur ou de la nature entière. Ma sœur vit mais ne le sait pas non plus. Elle s’est faite herbe des étoiles, Myosotis hispida, qui semble me dire de ne pas l’oublier. Et moi je m’assois à côté d’elle pour murmurer à ses oreilles de souris les vieux, très vieux souvenirs d’une enfance partagée, quand nous nous chamaillions pour un jouet ébréché ou un morceau de biscuit. Mes parents ont ressuscité en grenadiers et Aslan en lentisque. Personne ne peut deviner les raisons de mon émoi devant une haie ou au milieu d’une garrigue, quand je suis noyé dans leur innombrable présence. Parmi eux, à une place de choix, le petit soldat ennemi pour qui mon remords entretient sans cesse des couronnes de rose sous sa tête et sous ses pieds des bouquets de jasmin. Le monde m’est un cimetière fleuri où les défunts sont les fleurs qui ornent leurs tombes absentes.

Sang et sève, Perpignan, Trabucaire, 2005. Traduction de l’auteur, inédite.

Dins çò que foguèt mon país…

Dins çò que foguèt mon país soi pas jamai tornat. Prenguèri lo camin contrari. Ges de país voliá de nautres los escapats de la guèrra. Venguèrem clandestins. Coneguèrem la cròia e las tarifas dels passaires. Bestial uman, estofèrem dins de remòrcas de camion, trachelèrem amagats jos de sailes de benas. Foguèrem mai d’un còp abandonats per nòstre guida en plen campèstre, culhits per la polícia, embarrats dins de centres, reconduches a la confinha. Aviam pagat nòstre passatge de tres annadas de trabalh dins de païses de misèria. Bestial caput, tornàvem trabalhar tres ans encara per forçar l’astre tornarmai. Nòstre fogal èra d’angars de retencion, de cèlas de garda a vista, de cavas de mercants de sòm, d’asilis de nuèch o la carrièra. Trabalhèri de manòbra. Descarguèri de naviris. Piquèri de la trenca sus las rotas. Manegèri de produches quimics, masqueta sus la boca, dins d’usinas ont degun del país se voliá pas avastar, crenta de la poison.
Portavi coma un tresaur lo dòl de mon primièr amor. Aquel dòl encara lo pòrti. Pòdi pas veire una pervenca en riba de camin sens me sentir al còr una fissada de dolor e de delici. Sas flors d’un blau d’otramar o d’otracèl son l’agach qu’ela me manda de delà lo temps, un sorire de son nonrés. Careci las fuèlhas en remontar la tija, e sa talha linja se ven lotjar al cròs de mon braç. Ne senti gaireben lo pes. Me torna sa fortor de feruna, l’odor d’una dròlla sauvatja, la d’una jove refugiada, surge e susor secada, que presavi mai que totes los perfums. Pervenca viu encara dins milanta plantas. Mòrta, s’es rencarnada, se pòdi dire, en prene las dimensions d’una espècia. Aquí mai m’embronqui sul sempitèrn escande vegetal, la vida sens consciéncia. Pervenca viu mas o sap pas.
Coma un tresaur portavi, pòrti encara, lo dòl de sèt o uèch èssers cars que fan de mon còr lo mausolèu d’una ufanosa dinastia.De mon còr e de la natura tota. Ma sòrre viu mas o sap pas tanpauc. S’es facha èrba de las estelas, Myosotis hispida, que sembla que me diga de la doblidar pas. E ieu m’asseti a son costat per li marmulhar a sas aurelhas de murga los vièlhs, plan vièlhs remembres d’una enfança partejada, quand nos peltiràvem per una joguina esbercada o un tròç de bescuèch. Mos parents se son reviudats en milgranièrs e Aslan en restincle. Degun pòt pas endevinhar las rasons de mon esmoguda davant una sebissa o ben al mièg d’una garriga, quand soi negat dins lor innombrabla preséncia. Entre eles, a una plaça de tria, lo pichòt soldaton enemic que per el mon remòrs renadiu entreten de contunh de coronas de ròsas jos son cap, e a sos pès de faisses de jansemin. Lo mond m’es un cementèri florit ont los defunts son las quitas flors qu’adornan lors tombas absentas.

Sang et sève, Perpignan, Trabucaire, 2005, p. 149-150.


Ami d’enfance

Heureux l’homme qui peut savoir
des choses l’être et l’apparence.
Plus heureux qui a pu avoir
un arbre pour ami d’enfance.

C’était le temps de brailles courtes
quand le monde se voit d’en bas
les grenadine’ avec la paille
et la morve qui pend au nez.
Faisions cabanes de fougères
bateaux de noix pour l’abreuvoir.
Ce temps-là est passé par mailles.
Étions heureux, n’en savions rien.

Heureux l’homme qui peut savoir
des choses l’être et l’apparence.
Plus heureux qui a pu avoir
un arbre pour ami d’enfance.

Copain de jeu grand frère aussi
mon ami était un tilleul.
Sur ses épaules de lutteur
je sautais comme un écureuil.
Étant petit c’est pour te plaire :
sentir si haut péter ton cul.
Terre adieu ! Je vivais en l’air :
change pas d’éléments qui veut.

Heureux l’homme qui peut savoir
des choses l’être et l’apparence.
Plus heureux qui a pu avoir
un arbre pour ami d’enfance.

Mon millefeuilles me parlait
en mille langues dans le vent.
M’a dit les secrets de la sève
et des racine’ à moi tout seul.
Branche son bras me balançait
me chatouillait feuille son doigt.
Si je disais ce que je sais
en rougiraient grillon, corneille.

Heureux l’homme qui peut savoir
des choses l’être et l’apparence.
Plus heureux qui a pu avoir
un arbre pour ami d’enfance.

C’était même un ami qui gratte :
l’écorce écorche mes genoux
chemise en lambeaux peau en sang
Dieu mort en croix priez pour nous !
Mais qu’est cela pour un pirate ?
Serre le mât ! Vire en chansons !
À l’abordage la merlette !
La mer nous berce et vent dessous !

Heureux l’homme qui peut savoir
des choses l’être et l’apparence.
Plus heureux qui a pu avoir
un arbre pour ami d’enfance.

Ombre et soleil sur mes épaules
comme une pluie en plein midi.
Cingle la nuit vers les étoiles
dans un ciel profond comme un gouffre.
Parfum des fleurs couleur vert pâle.
Vacance’ enfance été trop court.
Adieu tilleul ! Sans toi plus d’ailes.
J’ai touché terr’ : c’est sans retour.

Heureux l’homme qui peut savoir
des choses l’être et l’apparence.
Plus heureux qui a pu avoir
un arbre pour ami d’enfance.

Un grand eissam de mots / Un grand essaim de mots, Lyon, EMCC, 2013, p.28. Traduction de l’auteur.

Amic d’enfança

Urós l’òme que pòt saver
de las viaas l’èstre e la semblança.
Plus urós qui poguèt aver
un arbre per amic d’enfança.

Qu’èra le temps de cortas braias
quand le monde se vei d’en bas
grenadinas dobe las palhas
vormèla que pendola au nas.
Fasiam cabanas de chalaias
batiaus de noeitz per le bachàs.
Quau temps ieura es passat per malhas.
Èrem urós zò saviam pas.

Urós l’òme que pòt saver
de las viaas l’èstre e la semblança.
Plus urós qui poguèt aver
un arbre per amic d’enfança.

Companh de juec e mai grand fraire
mon grand amic èra un tilhòu.
Sus sas espatlas de lutaire
sautavo coma un eschiròu.
Quand siàs petit qu’es per te plaire :
sentir tan naut petar ton cuòu.
Tèrra adiusiatz ! Viviau en l’aire :
chanja pas d’elements qui vòu.

Urós l’òme que pòt saver
de las viaas l’èstre e la semblança.
Plus urós qui poguèt aver
un arbre per amic d’enfança.

Mon milafòlha me parlava
en mila lenga’ au ventolet.
M’a dit los secrèts de la sava
e de la ratja a mi solet.
Brancha son braç me balandrava
m’achatissia fòlha son det.
Si vos disiau tot çò que savo
ne’n rogirián gralha e grilhet.

Urós l’òme que pòt saver
de las viaas l’èstre e la semblança.
Plus urós qui poguèt aver
un arbre per amic d’enfança.

Èra mai un amic que grata :
sa ruscha esgraunha mos genons
chamisa en piaç pèl que s’esfata
Diu mòrt en croeitz preiatz per nos !
Mas qu’es tot quò per un pirata ?
Sarra le mast ! Vira en chançons !
A l’abordatge la merlata !
La mar nos cròssa e vent dessós !

Urós l’òme que pòt saver
de las viaas l’èstre e la semblança.
Plus urós qui poguèt aver
un arbre per amic d’enfança.

Ombra e soleu sus mas espatlas
coma una plèva en plen meijorn.
Cinglo la nuet vèrs las estialas
diens un ciau pregond com un gorg.
Perfum de las flors verda’ e pallas.
Vacança’ enfança estiu tròp cort.
Adiu tilhòu ! Sens tu plus d’alas.
Ai tochat tèrra : es sens retorn.

Urós l’òme que pòt saver
de las viaas l’èstre e la semblança.
Plus urós qui poguèt aver
un arbre per amic d’enfança.

Un grand eissam de mots / Un grand essaim de mots, Lyon, EMCC, 2013, p.29.

Joan-Claudi Forêt, « Borrèia de las bèstias »
Un grand eissam de mots / Un grand essaim de mots, p. 15-17, Lyon, EMCC, 2013. Cantat e legit per l’autor.
Joan-Claudi Forêt, « Sant-Chin »
Un grand eissam de mots / Un grand essaim de mots, p. 85-87, Lyon, EMCC, 2013. Legit per l’autor.
Joan-Claudi Forêt, « Amic d’enfança »
Un grand eissam de mots / Un grand essaim de mots, p.29, Lyon, EMCC, 2013. Cantat par Marc Nouaille.


Joan-Claudi Forêt parla de sa poesia
Estivada de Rodés 2013.

Joan-Claudi Forêt parla de son rapòrt amb la lenga.
Joan-Claudi Forêt parla de son òbra.

Jean-Claude Forêt – L’œuvre de prose

  • 1987 : La Vallée perdue (roman en français), Grenoble, Didier-Richard. Prix du Triangle de l’Amitié (Savoie, Valais, Val d’Aoste).
  • 1990 : La Pèire d’asard, IEO « A tots » / Parlarem en Vivarés / L’Ostal del libre. Prix Paul Froment. Réédition 2015 IEO « A tots » / Parlarem en Vivarés : http://ideco-dif.com/ieo_edicions/a_tots/la_peira_d_azard_ats_112/index.html
  • 1998 : Lo libre dels grands nombres, o falses e us de fals, Perpignan, Trabucaire, 1998. Prix Antigone 2000 de la ville de Montpellier.
  • 2005 : Sang e saba, Perpignan, Trabucaire. Prix de l’Estivada de Rodez 2006.

Jean-Claude Forêt – Œuvre poétique

  • 2000 : Cants de l’ochava, Òc. Augmenté et intégré dans Un grand eissam de mots.
  • 2006 : Tres pòbles de la lòna : etnografias imaginàrias / Trois peuples de la lagune : ethnographies imaginaires, dessins de Jürgen Schilling, musique d’Hervé Rémond, Montpellier, Centre Régional de Documentation Pédagogique.
  • 2013 : Un grand eissam de mots, Lyon, éd. EMCC.

En collaboration

  • 2009 : L’aujourd’hui vivant de la poésie occitane, écrits et paroles rassemblés par James Sacré avec l’aide de Jean-Claude Forêt [Saint-Benoît-de-Sault], Tarabuste, 2009.

Jean-Claude Forêt – Traductions

  • 2004 : Mitologicas /Mythologiques, poèmes de Philippe Gardy, Gardonne, Fédérop.
  • 2014 : Montpelhierencas /De Montpellier, poèmes de Philippe Gardy, aquarelle de Max Rouquette, Paris, l’Aucèu libre.
  • 2015 : Nimesencas / De Nîmes, poèmes de Philippe Gardy, peinture de Claude Viallat, Salinelles, l’Aucèu libre.
    Traductions à paraître de sonnets de Pétrarque et de Shakespeare.

Jean-Claude Forêt – Sitographie

Jean-Claude Forêt – En français

  • 1987 : La Vallée perdue (roman), Grenoble, Didier-Richard. Prix du Triangle de l’Amitié (Savoie Valais Val d’Aoste).
  • 1997 : La Conversion momentanée ou le Cloporte qui rêva de Dieu, conte libertin, Val d’Aoste, Musumeci. Repris en occitan dans Lo Libre dels grands nombres.