Melhau (Jan dau ) (1948)

Jan dau Melhau

Jan dau Melhau
© Photo : Georges Souche

Jan dau Melhau, de son vrai nom Jean-Marie Maury, est né à Limoges « au plus bas de l’échelle », d’un père « cheminot de premier échelon » et d’une mère « qui allait faire le ménage chez les bourgeois », puis tiendra « un bistrot en bord de cité » [Note] . L’occitan, il le tient de sa grand-mère maternelle et de sa marraine, la belle-sœur de celle-ci, qui vivaient toutes les deux dans la maison du Melhau, village de Royer, commune de Meuzac, en Haute-Vienne. C’est à ces « vieilles » qu’il consacrera sous ce titre (Mas vielhas), en 2006, un poignant témoignage. Vertu de l’exil : les cinq ans qu’il passe à Toulouse, comme étudiant en sciences po, lui servent de révélation.

« E ‘quo es lai que sauguei qu’era Lemosin, que comprenguei lo franc Lemosin qu’era, lo franc país qu’era le Lemosin, en sa sentor fòrta de flor de chastenh. » (Ma lenga, p. 35 : Et c’est là que je sus que j’étais Limousin, que je compris le vrai Limousin que j’étais, le vrai pays qu’était le Limousin, en sa forte senteur de fleur de châtaignier.)
À son retour, il s’installe à Royer « per far… sabia ieu ?… m’ocupar de las quatre vachas, far mon vargier, trobar ‘na sanfònha e ne’n jugar… Tornar en Lemosin m’èra be pro coma project, ‘nar viure a Roier, fugir tota vila, me trobar. » (Ma lenga, p. 37 : pour faire… est-ce que je savais ?… m’occuper des quatre vaches, faire mon jardin, trouver une vielle et en jouer… Revenir en Limousin m’était un projet bien suffisant, aller vivre à Royer, fuir toute ville, me trouver.) C’est à ce moment-là, en 1971, que naît Jan dau Melhau et que commence son œuvre-vie, en entendant par là, non seulement une œuvre littéraire ancrée dans le réel, mais aussi une vie écrite comme une œuvre, une partition têtue interprétée au jour le jour, un destin poétique dont la cohérence est assumée quotidiennement et repose sur une éthique, l’accord de sa vie et de ses idées.
Jan dau Melhau vit de son « vargier », des histoires qu’il raconte et des chansons qu’il chante, seul ou avec son complice Serge Marot (« los d’a Roier ») ou encore avec le prodigieux Bernard Combi. Avec un autre complice, le Périgourdin Michel Chadeuil, il fonde la revue Lo Leberaubre. Il crée également les éditions du Chamin de sent Jaume, qui publieront le meilleur de la littérature limousine, dont Antoine Dubernard et Marcelle Delpastre. Le graveur virtuose et visionnaire Jean-Marc Siméonin accompagnera presque chacun de ses livres. Le sculpteur Marc Petit sera aussi de l’aventure. La rencontre avec Marcelle Delpastre et leur longue amitié seront décisives pour elle comme pour lui. Marcelle Delpastre, qui laisse à sa mort une quantité considérable d’inédits, l’ayant institué héritier de son œuvre, l’éditeur Melhau s’acquitte avec une scrupuleuse exactitude de cet engagement et Lo Chamin de sent Jaume offre maintenant la quasi totalité du trésor écrit par la paysanne de Germont. Autre « performance », artistique autant que spirituelle, dont il écrira le journal : le pèlerinage qu’il accomplit en 1987, seul et à pied, aller-retour, de sa maison de Royer à Saint-Jacques de Compostelle, en n’emportant aucun argent, mais une vielle à roue dont il joue dans la rue à chaque étape pour gagner sa subsistance.
Après une tentative de roman qui le laisse perplexe (Los dos einocents, 1978), Jan dau Melhau préfère les formes courtes, proches de l’oralité populaire : poèmes (Saumes per ‘na sauma [Psaumes pour une ânesse], 1979 ; Glòria de la mòrt, 2002 ; De l’ombra e autres titols, 2008), chansons (plusieurs disques enregistrés, dont Lo diable es jos la pòrta, déploration sur la mort du Limousin dont la beauté tragique, funèbre et sauvage, renouvelée à chaque audition, est à couper le souffle et constitue un sommet de la musique occitane), contes (Contes du Limousin, Trois contes, Mite dau chastenh), aphorismes (Òbras complètas, 1994 ; De l’eime, 2001, Au rier-lutz dau silenci, 2001), souvenirs (Mas vielhas, 2006, D’un vilatge, 2008). Il a traduit et mis en musique des poèmes du Bauceron Gaston Couté, qui, naturalisé Limousin, acquiert une seconde vie ; traduit également des chansons de Brassens et le roman Le Temps qu’il fait du breton Armand Robin.
Cet amour viscéral d’un pays qu’il n’a cessé d’évoquer dans chacune de ses pages, cette fidélité inébranlable à une langue en perdition, cette cohérence sans faille avec un choix de vie à contre-courant de notre époque s’accompagnent d’un refus de la modernité technologique et d’une célébration de la civilisation paysanne, la seule estimable à ses yeux. Les espoirs déçus se sont mués en colère et Jan dau Melhau excelle dans l’exécration. La rage désespérée et communicative de Ma lenga est une superbe lamentation qui tient du planh et du sirventès des troubadours limousins. D’ailleurs Jan dau Melhau se plaît à répéter que la culture limousine a éclos au XIIe siècle avec l’explosion printanière des troubadours pour s’achever huit siècles plus tard en apothéose dans la poésie de Marcelle Delpastre. Pas plus la langue que la civilisation paysanne n’ont de chance de survie, il le dit. L’univers est désenchanté, les sources ont perdu leurs fées et leurs saints, l’humanité s’est mutilée dans le prétendu progrès, elle risque de disparaître, bien fait pour elle. Dans ces conditions, il ne reste plus au poète qu’à chanter la grande faucheuse, pour finir en beauté, ce qui nous vaut le très macabre et très beau recueil Gloire de la mort, une mort dont l’obsession hante progressivement toute l’œuvre, jusqu’au récent texte La Velhada (il s’agit bien sûr d’une veillée funèbre), donné en lecture publique.
Depuis la disparition de Marcelle Delpastre, Jan dau Melhau l’insoumis est devenu la voix du Limousin, une voix qui nous fait entendre un chant du cygne d’une superbe, tragique et rageuse éloquence.

Ma langue va mourir…

Ma langue va mourir. Elle avait tout pour vivre, tout pour elle, elle pouvait tout dire et comme elle le disait ! Elle sonnait clair, se chantait plus qu’elle ne se disait…
Combien sont-ils aujourd’hui, dans le village de Royer, à parler ma langue ? Òu sont tous ceux qui la parlaient ? Que j’ai entendus la parler? D’ailleurs je les entends. Tous autant qu’ils sont. Parler comme tout homme sur terre parle sa langue. Je les entends, je les vois. Et aujourd’hui, lorsque deux jeunes agriculteurs (je ne sais comment les appeler : chefs d’entreprise terrienne ? gestionnaires de la filière viande ?…), du haut de leur tracteur monstrueux, ou d’une voiture à l’autre, s’arrêtent pour se dire deux mots (mais ça n’arrive jamais, que tout tellement les presse, ne savent que courir à pleine essence), tout en moi attend la langue, comme évidente, et chaque fois je sursaute d’entendre le français. Le français chez nous, dans le village, qui l’aurait cru possible, entre gens du pays, des gens de pré et de champ ! Mais ils le sont de si loin, leur outil ne s’appelle que machine, ce qu’ils font, leur triste besogne, ne mérite assurément que le pauvre français qu’ils font valoir. Que s’ils ont perdu une langue, ils n’en ont pas gagné une autre. Je parlais bien d’eux lorsque je parlais de gens muets…
Ma langue va mourir. Elle fut langue de roi et langue de paysan. Moi je l’ai tétée à une époque où depuis beau temps les rois parlaient des langues choisies dont les mots comptaient moins que les chiffres. Je l’ai tétée dans une basse-cour boueuse, entre quatre vaches, deux vieilles vêtues de noir… Toi là, toi là-bas, vous l’avez vécu pareillement, qu’avez-vous fait de l’héritage ? Hein ? Qu’en avez-vous fait ? Vous qui veniez à pleine veillée nous écouter, rire et pleurer de notre joie, de notre plainte ! Où êtes-vous passés ? Vous avez fini dans une bonne petite vie, la maison qui n’en est pas une, le métier qui n’est que de vent, une vie pour rire aussi, une vie à pleurer. Et vous avez laissé crever votre langue, comme le feu dans la cheminée, comme le dernier pied de bardane dans l’enclos. Elle n’avait plus sa raison d’être. Pas plus que les têtières de la grange, l’araire ou le pot à châtaignes.

Ma langue, chas ilhs, 2012, p. 46-50. Traduction de l’auteur.

Ma lenga vai morir…

Ma lenga vai morir. Avia tot per viure, tot per ela, podia tot dire e plan que zo disia cranament ben. Sonava franc, se chantava mai que se disia…
Quant son, aura, dins lo vilatge d’a Roier, de parlar ma lenga ? Ente son tot aquilhs que la parlavan ? Qu’auviguei la parlar ? Mai los auve. Tots tant que son. Parlar coma tot òme sus terra parla sa lenga. Los auve, los vese. E uei, quand dos jòunes agricultors (sai pas coma los ‘pelar : chaps d’entrepresa industriala terrenala ? gestionaris de la filiera charn?…), dau naut de lors mostres de ‘peladors, o ben d’una veitura l’autra, se ‘planten per se dire dos mots (mas ‘quò ‘riba jamai, que tot tant lor taina e saben mas corre d’essencia), tot en ieu espera la lenga coma d’evidencia,, e chascun còp tressaute d’auvir lo frances. Lo frances chas nos, dins lo vilatge, qu’un z-auria cregut possible, entre dau monde dau país, dau monde de prat mai de champ ! Mas zo son de tan lonh, lor gatge se ‘pela mas machina, çò que fan, lor triste pretzfach, merita mas segur lo paubre frances que fan valer. Que si an perdut ‘na lenga, n’an pas ganhat ‘na autra. Parlava be de ilhs, quand parlava de monde mut.
Ma lenga vai morir. Siguet lenga de rei e lenga de pacan. Ieu, la z-ai tetada en una sason que fasia beu temps que los reis parlavan de las lengas chausidas, que las chifras l-i comptavan mai que los mots. La z-ai tetada dins ‘na charriera gaulhosa, entre quatre vachas, doas vielhas vestidas de negre… Tu ‘quí, tu lai, z’avetz viscut parier, que n’avetz fach de l’eiretatge ? E ? Que n’avetz fach ? V’autres que veniatz a plena velhada nos auvir, rire mai purar de nòstra jòia, de nòstre planh ! Ente setz passats ? Avetz ‘chabat dins ‘na bona p’ita vita, l’ostau que n’es pas un, lo mestier qu’es mas de vent, ‘na vita per de rire maitot, ‘na vita a purar. E avetz laissat crebar vòstra lenga, coma lo fuòc dins la chaminada, coma lo darrier chaul d’asne dins lo coderc. Avia pasmai de rason d’esser. Pas mai que lo cornadís de l’escura, l’aplech o lo topin.

Ma lenga, chas ilhs, 2012, p. 47-51.

Ô mort,

Ô mort,
Tu laisseras venir le temps, que nous soyons prêts, préparés, dans la tête l’esprit l’âme, dans le cœur et dans le corps, que soient réglées les affaires, de la foi à l’héritage. On ne peut s’en aller comme ça, comme qui va à la foire – j’allais dire enterrement – sans presque fermer la porte, y laissant la clef dessus. Notre horloge est toute neuve, laisse-la sonner son aise, nous avons le temps, nous avons bien le temps, il n’est pas temps, lorsqu’il sera temps… Et tu le diras assez tôt, que nous ayons lavé nos pieds, brossé notre chapeau,
ô mort.

Dit la mort :
Pense-tu ! Il est toujours bon temps, vide et gris, pour bien passer, et fût-il bleu à donner regret. Tu étais là, tiens tu n’y es plus. Tu n’es pas moins que tu étais, pas plus. Tu n’es pas plus utile que tu n’étais, tu comptes pour ce que tu comptais. T’entendrai-je encore chanter la vie, mais tu n’es que lamentations : sanglote, toi, que je gémisse… Je crois que tu m’appelles, je m’attends à être attendue, accueillie, remerciée, qu’on m’ouvrira grandes les portes, fenêtres, lucarnes, soupiraux. Que ne fais-tu bon rire, risette sourire, à moi ton mage guérisseur ! Regarde le bon remède, bon pour tout, bon pour tous, je ne me trompe jamais de maladie, je ne me trompe jamais de médication, si tu n’es pas si bien, du moins seras-tu mieux. Mais non, à manquer de rien tu seras, toi qui manquais de tant, toi à qui tout manquait,
dit la mort.

Gloire de la mort, 2002, p. 24-27. Traduction de l’auteur.

Ò mòrt…

Ò mòrt
laissaras venir lo temps
que siam prestes preparats
dins le chap esperit qu’arma
dins lo còr e dins lo còrs
que sian reglats los afars
de la fe a l’eiretatge
om se’n pot pas aitau ‘nar
coma qu’un vai a la fieira
– ‘nava dire enterrament –
sens quasi barrar la pòrta
l’i laissar la clau dessus
nòstre relòtge es tot nuou
laissa lo sonar son aise
am lo temps am be lo temps
es pas temps quand sera temps
e zo diras pro davant
qu’ajam nòstres pes lavats
nòstre chapeu desborrat
ò mòrt

Çò ditz la mòrt :
a cap es totjorn bon temps
voide gris de bon passar
siaja blue de rencurada
eras qui ten li ses pus
ses pas mens qu’eras pas mai
serves pas mens que servias
comptas çò que comptavas
t’auvigues chantar la vita
mas ses mas legremadis
chafrone nifle que planhe
ieu crese que me credas
m’espere d’ess’ esperada
aculhida mercejada
que m’alandaran pòrtas
estras lobiers baboriaus
a me faguesses riseia
risada mai risotis
ieu ton metge garidor
vei vei la bona potinga
bona per tot mai per tots
me trompe gran de malaudia
me trompe gran de mestions
siages pas ben seras mielhs
a mancar de res seras
tu que mancavas de tant
tu que de tot n’era dire
çò ditz la mòrt

Glòria de la mòrt, Plein Chant, p. 22-27.


Jan dau Melhau – Bibliographie

  • 1978 : Los dos einocents, roman, IEO Atots / Òc segur.
  • 1979 : Saumes per ’na sauma, poèmes, Meuzac, éd. Los d’a Roier.
  • 1985 : Lo prumier libre dau Marçau, proses, éd. Lo Leberaubre.
  • 1986 : Permenada au país de las cronicas, chansons populaires, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 1990 : Journal d’un pélerin, vielleux et mendiant, sur le chemin de Compostelle, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume. 6e éd. Fédérop, 2015.
  • 1994 : Òbras completas, avec traduction française, aphorisme, Meuzacs, Lo chamin de sent Jaume.
  • 1996 : Ad un aitau franc desesper, avec traduction française, quatrains, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 1997 : Contes du Limousin, Paris, Albums du Père Castor, Flammarion.
  • 1998 : Noël Nivard, les années expressionnistes, éd. Musée de l’Évêché.
  • 1999 : Je me souviens, Limoges, te’n rapelas ? Illustré par Jan-Marc Simeonin, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2000 : Trois contes, Nouvelle bibliothèque elzévirienne, Bassac, Plein Chant.
  • 2000 : Marcelle Delpastre, Bassac, Revue Plein Chant, n° 71-72.
  • 2001 : De l’eime, avec traduction française, aphorismes, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2001 : Le monument Delpastre de Marc Petit à Aixe-sur-Vienne, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume / Bassac, Plein Chant.
  • 2001 : Au rier-lutz dau silenci, avec traduction française, aphorismes, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2001 : Lo mite dau chastenh/Le mythe du châtaignier, bilingue avec un CD, Aurillac, L’Ostal del Libre.
  • 2002 : Mon dictionnaire ou Mais qu’est-ce que je fous dans ce merdier ? chez l’auteur, Meuzac.
  • 2002 : Glòria de la mòrt, avec traduction française, poème calligraphié (avec la complicité de Marc Petit, sculptures et dessins, et de Jan-Marc Simeonin, aquarelles et gravures), Bassac, Plein Chant.
  • 2002 : Cronicas dau saubre-viure, avec traduction française, chroniques radiophoniques, Lucien Souny.
  • 2006 : Mas vielhas, avec traduction française, souvenirs, Nòstre monde, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2006 : En francès dins la revirada, libre de legir, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2006 : Zo d’Axa l’endehors, Bassac, Revue Plein Chant, n° 81-82.
  • 2006 : Mas si chantavas la vita (avec traduction française), chansons, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2008 : D’un vilatge, souvenirs, Nòstre monde, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2008 : Letra au darrier pacan dau Lemosin si non es desjà mòrt, avec traduction française, chez l’auteur, Meuzac.
  • 2008 : De l’ombra e autres titols, avec traduction française, poèmes, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2009 : Faulas, avec traduction française, fables illustrées par Jan-Marc Simeonin, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2011 : En desbotjar las chançons d’en quauqu’un temps, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2011 : Bibliographismes/Bibliocencenadis, légendes de Melhau sur des dessins de Jean-François Mathé, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2012 : Ma lenga (avec traduction française), chez l’auteur, Meuzac.
  • 2012 : Sents, légendes de Melhau sur des gravures de Jan-Marc Simeonin, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 2014 : La velhada, chez l’auteur, Meuzac (monologue mis en scène au théâtre Expression 7, à Limoges, en avril 2014).
  • 2015 : Dau temps que passa, sonnets sur « le temps qui passe » illustrés par quatre graveurs (Jean Estaque, Pavel Macek, Jan-Marc Simeonin et Marianne Tixeuil), Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.

Jan dau Melhau – Traductions

  • Lo Temps que fai, traduction du roman d’Armand Robin Le Temps qu’il fait, Toulouse, Letras d’òc, 2012.

Jan dau Melhau – Discographie

  • 1976 : Lo Deleser, Béziers, Ventadorn.
  • 1976 : En tut segre los jorns, chansons pour enfants, Béziers, Ventadorn.
  • 1978 : Los d’a Roier, avec Serge Marot, Béziers, Ventadorn.
  • 1978 : Lo diable es jos la pòrta, première version, Béziers, Ventadorn.
  • 1982 : Cronicas dau Lemosin, avec Serge Marot, Béziers, Ventadorn.
  • 1984 : Los d’a Roier, musica de tradicion lemosina, cassette, Meuzac, Los amics de los d’a Roier.
  • 1987 : Cronicas d’armanac, deux cassettes, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.
  • 1990 : Contes dau Lemosin, cassette audio, Aurillac, L’Ostal del Libre.
  • 2001 : Le Mythe du Châtaignier/Lo Mite dau chastenh, livre avec CD, Aurillac, L’Ostal del libre.
  • 2003 : Lo diable es jos la pòrta, oratorio, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume / IEO Lemosin.
  • 2008 : Mas si chantavas la vita, Marsaneix, La Voix des Sirènes.
  • 2012 : Jan dau Melhau chanta Gaston Couté, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume / IEO Lemosin.
  • 2014 : Jan dau Melhau chanta Granier (Paul-Louis Granier, 1878-1954),  Marsaneix, La Voix des Sirènes.
  • 2015 : Au naissent d’un trobaire : las prumieras chançons 1972-1974, Meuzac, Lo chamin de sent Jaume.

Sur Jan dau Melhau

  • 2001 : Marie-Hélène Bonafé, Jan dau Melhau, poète paysan-païen, ouvrage collectif, Auteurs en scène, n° 4, Montpellier, Presses du Languedoc.